L’Oasis, c’est une maison d’accueil pour femmes en difficultés, accompagnées ou non d’enfants. La spécificité essentielle du lieu est l’accueil en studios qui permet de reconstruire une cellule familiale. Nous sommes loin du cliché de lieu d’accueil pour femmes battues qui s’isolent de la vie sociale et économique. Aujourd’hui, c’est un lieu d’accueil diversifié pour toutes femmes en difficultés (séparation, dépression, chômage) avec ou sans enfants.
L’accompagnement se fait de manière individuelle sous forme de guidance budgétaire, de défense de droits, d’aide à la régularisation administrative, de recherche de logement… L’accompagnement collectif s’organise autour d’activités diverses : ateliers cuisine, ateliers créatifs (par exemple en vue du prochain marché de Noël), activités manuelles, activités spécifiques pour les enfants le mercredi après-midi, sorties culturelles (à la MJC), sorties «détente» (comme récemment au bowling). Certaines pensionnaires ont un travail à l’extérieur ou sont en formation (par exemple à l’ASBL Ressources).
Anne Verhaeghe, l’actuelle directrice de l’Oasis précise: «Il ne faut pas faire de ces personnes des assistées permanentes. Nous sommes là pour leur donner un nouveau rythme de vie et pour qu’elles soient autonomes en s’insérant dans la société. Si nous arrivons à tout cela, c’est grâce à un travail d’équipe à laquelle je fais entièrement confiance dans le quotidien de la maison». L’évêque a pu remercier Sœur Dominique qui donne beaucoup de son temps et d’elle-même à l’Oasis et sans qui la maison d’accueil ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
avec Édouard DEBELDER et Le Courrier
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