la salle des professeurs était en effervescence pour accueillir Monseigneur Harpigny. Avec les enseignants que la direction avait probablement chaleureusement conviés à la rencontre et ceux qui souhaitaient réellement dialoguer avec l’Evêque, on peut dire que l’échange fut fructueux. Les professeurs ont apprécié que leur invité se déplace pour aller à la rencontre des chrétiens du terrain. S’ils ont pu préciser qu’ils n’ont pas de problème avec le message du Christ et avec l’Evangile, les professeurs ont pu exprimer toute leur inquiétude face à la hiérarchie…
« Si les jeunes ne voient plus trop de différence entre l’enseignement catholique et l’enseignement officiel, nous essayons encore de partager des valeurs qui nous sont chères. Mais, face à une Eglise qui fait preuve de rigidité, nous avons pas mal de craintes… L’Eglise ne marque pas d’évolution. En voulant maintenir la structure, elle étouffe les belles initiatives. Mais nous restons confiants par rapport au résultat du synode diocésain et espérons un véritable changement. »
Quant à l’Evêque, il a précisé « ne pouvoir prendre de décisions dans les domaines évoqués » et est néanmoins resté perplexe en précisant qu’il ne pensait pas que moderniser la structure apporterait le changement souhaité. Il invite cependant les enseignants « à persévérer et à être signe de ce que Dieu peut faire dans ce monde ».
Notons l’intervention de Serge Raverschot qui réjouira Luc Tielemans, administrateur délégué des Médias Catholiques… Le directeur de l’enseignement fondamental a partagé son inquiétude face au rôle joué par la presse généraliste et la mauvaise information ou désinformation qui circule à propos de l’Eglise. Monseigneur Harpigny a répondu en partageant « toute l’importance de développer des médias typiquement catholiques. Mais tout cela est une question de priorité » a-t-il précisé. « Un choix à faire, une priorité à mettre… » Ou pas, comme disent les jeunes.
GiéT
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