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Fête populaire par excellence, les festivités du Gheer ont drainé des milliers de personnes. Un phénomène exceptionnel pour un quartier rural.
Le week-end dernier, les festivités du Gheer en étaient à leur soixantième édition. Sous un soleil fort généreux, la bière a coulé à flots. Les activités ont toujours rencontré le succès et des nouveautés ont permis d’éviter la lassitude.
Le vendredi soir s’est révélé très particulier avec un hommage au président Michel Odent, décédé le 14 août 2017, mais aussi grâce au fameux match de la Coupe du monde entre la Belgique et le Brésil. «Avec la concurrence de l’écran géant de Comines, ce match aurait pu être un poison pour les festivités,explique Kristof Notredame. La réalité s’est avérée tout le contraire et certains sont venus pour suivre la rencontre dans une ambiance festive. Nous avons installé un écran de qualité et avons un DJ qui sait y faire! Résultat: une soirée mémorable.»
Lors de la mi-temps, la bourgmestre Marie-Eve Desbuquoit a coupé le ruban… avec un tire-bouchon et, après le match, l’artiste brésilien Roy Neves a réalisé un portrait de Michel Odent, tout en paillettes. Un bel hommage pour celui qui anima la fête durant 46 ans.
Samedi, en plus des activités sportives, la soirée s’est faite plus animée avec le cover band «Partytrooperz». Durant deux heures, les cinq artistes ont entonné des chansons célèbres. Pendant le show, la party mousse a connu un sacré succès!
Un peu moins le dimanche
Dimanche, les enfants de l’école sont montés sur scène avant un spectacle de magie. Un repas, un concert et les chars du cortège se lancent déjà à l’assaut de l’unique rue du quartier. Dans le sillage de Freutche,: une grande partie des géants de l’entité. Ensuite, l’Edilson Show Paris a assuré le spectacle. «Le dimanche après-midi, il y avait un peu moins de monde que d’habitude, peut-être parce qu’il faisait chaud. On a eu énormément d’affluence les deux premiers jours dans le chapiteau, c’est peut-être normal qu’il y en ait moins le troisième», commente Francis Notredame.
Il restait alors à jeter les 300 besaces de la nacelle d’une grue télescopique. Et c’est sans compter les nombreuses activités sportives à qui nous consacrerons une page dans une prochaine édition.
M-F.Ph
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