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20.2.14

4L Trophy -deuxième boucle à Mersouga, les dunes s'offres aux Trophystes

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Un soleil enfin rayonnant, des paysages magiques autour des dunes ocres de Merzouga, et une troupe du 4L Trophy désormais aguerrie face aux pièges de la navigation et des bacs de sable… Tous les ingrédients étaient réunis ce mercredi pour un mémorable « happy day » !
C’était une journée rare, que seule une aventure comme le 4L Trophy peut inventer. Ce mercredi, les équipages ont basculé de l’autre côté l’écran. En bande son d’une journée quasi-cinématographique, le fameux « Happy » du surdoué Pharell Williams. Le décor ? Les dunes ocres de l’Erg Chebbi et des espaces que n’auraient pas renié Sergio Leone pour y filmer son mythique « Il était une fois dans l’ouest ». Et comme acteurs, un peu plus de 2500 Trophistes prenant un plaisir infini à évoluer dans un tel environnement. Jusque-là bien discret lors de cette 17e édition, le soleil, enfin rayonnant, a bien sûr joué un rôle central dans l’écriture du scenario. Mais surtout, les équipages, sur la route et sur la piste depuis maintenant une semaine, affichent désormais une cohésion, une expérience qui leur permet de déjouer tous les obstacles avec une incroyable énergie.
« C’est l’apogée de notre aventure jusqu’à maintenant », lance Nicolas, équipage 627, encore bercé des sensations de longues pistes roulantes où « tout glisse, sans bruit ». Gabriel, équipage  933, pourtant envahi par le sable « dans les dents et dans les chaussettes », avait deux mots pour décrire cette étape : « à fond et génial ». Tom, équipage 695, rencontré il y a quelques jours et devenu un frère d’épopée allait un peu plus loin : « C’est une expérience que j’aurai dans la tête toute ma vie. Il faut absolument la vivre. L’ambiance est extraordinaire, on croise des sourires toute la journée ». Un sentiment partagé par sa chère et tendre, Anaïs : « On a l’impression d’être dans une bulle. On a tous envie de venir le refaire l’année prochaine. »
Jeudi, le départ de l’étape marathon
Samantha, imagination fertile et pilote émérite à bord de la plus vieille 4L du raid (1966 !) « jamais ensablée » avouait : « Des étoiles et du sable plein les yeux ». Le film s’est poursuivi jusqu’à la nuit, égayé d’un superbe couché de soleil. Pour l’admirer d’un peu plus près, beaucoup n’ont pas hésité à gravir la haute dune située au pied du bivouac. La magie de l’astre s’évanouissant sur l’immensité du désert marocain en valait la peine. Toutes ces ondes positives ont explosé lors du désormais rituel « live » retransmis en direct sur internet, et devenu la « grand-messe » du début soirée des Trophistes. L’occasion d’apprécier les incontournables « JT » diffusés sur écran géant et retraçant la journée de la veille, mais aussi de montrer sa bobine aux proches restés en France et postés devant leur écran.

Après une ultime nuit au pied des dunes, les équipages s’élanceront jeudi matin pour la légendaire étape marathon : 24 heures en autonomie dans le désert marocain, discrètement encadrées par l’organisation. Le point d’orgue de l’aventure, pic du crescendo d’émotions vécues depuis le départ. A la tombée du jour, ils couperont les moteurs. Ils profiteront de cette dernière une nuit au cœur du désert marocain pour refaire l’histoire du monde et du Trophy. Et puis ils remettront les gaz pour le point final de l’histoire à Marrakech. 

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