.

Coronavirus COVID-19 Belgique : Mesures actuelles voir ici Pour la France voir ici

30.11.13

Comines - Le Centre de lecture publique a invité l’écrivain-voyageur Xavier Vanandruel, originaire de Ploegsteert, qui revient d’Arménie.

Jeudi, de nombreux amis, condisciples de classe ou simples lecteurs ont partagé le récit et les photos du périple pédestre de Xavier Vanandruel.
Après avoir passé sa jeunesse dans l’entité cominoise, il obtient une licence en mathématiques et une en philosophie. Il a enseigné au Collège Saint-Michel de Bruxelles, avant d’accéder à la retraite.
Cet écrivain-voyageur est aussi musicien et en particulier, trompettiste, notamment dans le groupe «Combo Belge» (indicatif de l’émission TV «Strip-tease»). Il est aussi le rédacteur en chef de la revue-livre «Mayak».
« J’ai eu l’idée d’apprendre le russe »
Sa première expérience de longue marche jointe à la rédaction de récits de voyages lui a permis de traverser à pied la forêt de Bohême jusqu’à la rive bulgare de la mer Noire. Frédéric Desmarets, professeur de français, nous livre ses impressions de lecture: «Dans ce livre, il y a tout à la fois profondeur et légèreté. Nous sommes sur ses pas, sur ses traces. Cela se lit avec passion et amusement par les diverses anecdotes et rencontres. Au final, c’est plus qu’un roman actuel. On y retrouve de la poésie».
Pour son deuxième périple, Xavier Vanandruel nous emmène du Nord au Sud de l’Arménie en passant par de nombreux monastères médiévaux.
«Après avoir traversé l’Europe, j’ai eu l’idée d’apprendre le russe. Cela ouvre à plein de pays de l’ancienne Union Soviétique. Comme j’avais un contact avec une famille arménienne à Bruxelles, j’y suis allé. J’ai tracé mon itinéraire sur d’anciennes cartes de l’armée soviétique!»
Surprenantes rencontres
Xavier Vanandruel nous a fait découvrir cette terre inconnue par de nombreuses photos: splendides monastères médiévaux avec des peintures murales (dont certains sont restaurés par des émirs du Golfe arabe), paysages montagneux impressionnants. Au fil de chemins (en meilleur état au Moyen Âge!), il fait des rencontres surprenantes de bergers avec qui il parle en russe.
Chaque soir, il note dans son carnet de voyages qu’il retravaille en les documentant à son retour pour en faire le livre «Bergers d’une terre rouge». Xavier Vanandruel précise: «J’aime beaucoup le mode de présence au monde qu’est la marche au long cours. C’est une manière de vivre incomparable avec le mode de vie sédentaire. Monter sa tente le soir, c’est le changement d’un univers spatial à un univers sonore.»
Il fait 20 à 30 km par jour, ce qui était la distance parcourue par des facteurs dans la France rurale au début du XXe siècle. «Je n’ai jamais éprouvé un sentiment de solitude grâce aux rencontres qui m’habitaient. On peut se sentir beaucoup plus seul dans la foule en ville. Et par rapport aux objets, il faut savoir se limiter au nécessaire».


photo R.V  info E.D l'avenir

Aucun commentaire: