Après
avoir passé sa jeunesse dans l’entité cominoise, il obtient une
licence en mathématiques et une en philosophie. Il a enseigné au
Collège Saint-Michel de Bruxelles, avant d’accéder à la
retraite.
Cet
écrivain-voyageur est aussi musicien et en particulier,
trompettiste, notamment dans le groupe «Combo Belge» (indicatif de
l’émission TV «Strip-tease»). Il est aussi le rédacteur en chef
de la revue-livre «Mayak».
«
J’ai eu l’idée d’apprendre le russe »
Sa
première expérience de longue marche jointe à la rédaction de
récits de voyages lui a permis de traverser à pied la forêt de
Bohême jusqu’à la rive bulgare de la mer Noire. Frédéric
Desmarets, professeur de français, nous livre ses impressions de
lecture: «Dans ce livre, il y a tout à
la fois profondeur et légèreté. Nous sommes sur ses pas, sur ses
traces. Cela se lit avec passion et amusement par les diverses
anecdotes et rencontres. Au final, c’est plus qu’un roman actuel.
On y retrouve de la poésie».
Pour
son deuxième périple, Xavier Vanandruel nous emmène du Nord au Sud
de l’Arménie en passant par de nombreux monastères médiévaux.
«Après
avoir traversé l’Europe, j’ai eu l’idée d’apprendre le
russe. Cela ouvre à plein de pays de l’ancienne Union Soviétique.
Comme j’avais un contact avec une famille arménienne à Bruxelles,
j’y suis allé. J’ai tracé mon itinéraire sur d’anciennes
cartes de l’armée soviétique!»
Surprenantes
rencontres
Xavier
Vanandruel nous a fait découvrir cette terre inconnue par de
nombreuses photos: splendides monastères médiévaux avec des
peintures murales (dont certains sont restaurés par des émirs du
Golfe arabe), paysages montagneux impressionnants. Au fil de chemins
(en meilleur état au Moyen Âge!), il fait des rencontres
surprenantes de bergers avec qui il parle en russe.
Chaque
soir, il note dans son carnet de voyages qu’il retravaille en les
documentant à son retour pour en faire le livre «Bergers d’une
terre rouge». Xavier Vanandruel précise: «J’aime
beaucoup le mode de présence au monde qu’est la marche au long
cours. C’est une manière de vivre incomparable avec le mode de vie
sédentaire. Monter sa tente le soir, c’est le changement d’un
univers spatial à un univers sonore.»
Il
fait 20 à 30 km par jour, ce qui était la distance parcourue par
des facteurs dans la France rurale au début du XXe siècle. «Je
n’ai jamais éprouvé un sentiment de solitude grâce aux
rencontres qui m’habitaient. On peut se sentir beaucoup plus seul
dans la foule en ville. Et par rapport aux objets, il faut savoir se
limiter au nécessaire».
photo R.V info E.D l'avenir
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