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22.7.14

Tennis club Warneton - la jeune Émeline De Witte Lauréate en Dames II à Leuze

Lauréate en Dames II à Leuze, la jeune Émeline De Witte de Warneton s’inscrit parmi les deux meilleures Belges de sa catégorie.
Impériale en finale à LeuzeÉmeline De Witte avait la veille remporté le tournoi de Zomergemface à une… B + 2 (cinq classements de différence).
C’est que bon sang ne saurait mentir. Alex De Witte, le papa, a évolué en basket-ball jusqu’en Nationale 3 à Ploegsteert et est maintenant l’entraîneur apprécié et respecté des dames du Tremplin Mouscron en Régionale.
La maman n’est autre qu’Angélique Paluzzano, tenniswoman bien connue en Hainaut occidental. Affiliée au Vautour TC et classée B-2/6, elle vient de sortir de poule chez les Dames 30 ans de Nationale 1 et disputera le titre national en septembre.
Travail technique
L’aînée des deux enfants nés de cette union, Émeline, vient de fêter ses douze ans et s’affirme au meilleur niveau national dans sa catégorie d’âge. «Elle avait commencé par pratiquer la danse à Comines mais elle n’a pas vraiment accroché,explique son papa. Lors d’un stage à Warneton, le club où j’évolue en dilettante (C15.3), elle a immédiatement mordu.»
À huit ans, elle a commencé à effectuer un savant dosage entre une pratique ludique dans son club d’origine et un travail plus technique au Wervik Olympos.«Elle se contentait alors de deux entraînements en groupe par semaine avant de participer à un “ casting ” de la VTV, l’aile flamande de la fédération. Après quatre entraînements, elle était reprise dans les Be Gold.» Ce projet de détection de jeunes talents dans plusieurs disciplines était effectué tant par l’Adeps que par le Bloso en vue de former les élites pour les JO de 2020 et 2024…
L’on passait à une vitesse supérieure avec, actuellement, entre douze et quatorze heures d’entraînements par semaine dont certains dispensés au centre de formation néerlandophone de Wilrijk (Anvers). «Il n’est que le dimanche où elle soit en congé. Au début, cela nous a fait un peu peur. C’était quand même beaucoup. On nous a expliqué que si on voulait arriver à ce niveau, il fallait s’imposer ce rythme. En plus, ce qui était rassurant, c’est que c’était beaucoup axé sur la technique et moins sur le physique.»
«La rage de gagner»
Capitaine de l’équipe belge de Fed Cup et responsable du centre de Wilrijk, Ann Devries a sollicité Émeline pour qu’elle s’inscrive l’an prochain à la Topsportschool. «Mais ma fille n’a pas voulu. Il fallait partir toute la semaine et énormément changer ses habitudes. En plus, être plongée dans le néerlandais 24 heures sur 24, ça l’effrayait un peu. Elle le parle dans des conversations courantes mais elle avait peur de devoir le pratiquer en cours dans des branches spécifiques. Choisir c’est se priver; mais nous respectons sa décision.»
Et Émeline n’en donne pas pour autant de signes de lassitude et n’a en rien perdu son enthousiasme.
Les grandes qualités d’Émeline se situent aujourd’hui au niveau technique avec un revers très performant et un coup droit encore perfectible. «Elle a surtout la rage de gagner. Elle ne conçoit pas de ne pas marquer un point. C’est vraiment une gagneuse, même lors d’un jeu de société à la maison…»

La Cominoise qui apprécie Sharapova nourrit-elle le rêve absolu de se retrouver un jour sur le circuit? «C’est une chose que nous n’évoquons jamais, insiste Alex De Witte. Pour l’instant, il faut qu’elle s’épanouisse; c’est tout. Ann Devries nous a affirmé qu’elle avait un potentiel pour être dans le Top 100 mondial. Mais la planète est grande! Il ne faut pas lui mettre de pression.»  
Marc FION l'avenir
«Même s’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs!», insiste lourdement Alex De Witte, Émeline porte déjà très haut les couleurs du petit club de Warneton.
Et il profite de notre tribune pour lancer un appel aux autorités communales: «Nos installations sont indignes. L’hiver, nous accueillons une centaine de jeunes qui doivent aller jouer sur le béton à Saint-Henri. Et pour les interclubs, nous ne disposons que de trois petits cabanons pour accueillir les gens. Heureusement, Wervik nous prête volontiers sa salle quand il pleut…»
«Il y a un projet qui existe depuis vingt ans. On l’a complètement laissé tomber il y a quelques mois. Gilbert Deleu pourrait faire quelque chose pour nous…»
M-FPh l'avenir


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