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22.7.14

Comines - discours du 21 juillet de Gilbert Deleu

En faisant allusion à la Coupe du Monde de Football et à la prestation des Diables Rouges, le Bourgmestre a placé son discours sous le signe de la devise belge : « L’UNION FAIT LA FORCE ».

En évoquant les négociations en cours à l’échelon fédéral, des négociations qui peinent à aboutir, Gilbert DELEU a souligné que les problèmes institutionnels étaient loin d’être résolus alors que les régions avaient déjà conclus des accords sur les plans économiques et sociaux. Pourquoi s’évertuer à suivre les idées contestataires des extrémistes en total désaccord avec l’idée de la confiance mutuelle sur laquelle a insisté le Roi lors de son discours. Le dialogue, dans un pays comme le nôtre, est un devoir, une obligation ! Il est faux de penser que l’on dialogue mieux quant on est séparé.

Le Bourgmestre a également insisté sur le fait que suivre les idées des groupes extrémistes se révélaient négatifs pour les partis traditionnels. En effet, les résultats aux élections le démontrent : chaque fois qu’un parti traditionnel suit ou s’allie aux idées des partis extrémistes, il est battu aux élections qui suivent.

Dès lors, il paraît évident que rassembler les moyens dont notre pays dispose donnera des résultats plus performants sur le plan économique et social que de se diviser et de se battre chacun de son côté.




Le Bourgmestre s’est aussi interrogé sur ce que nous réservait le niveau régional. À quel avenir les pouvoirs locaux peuvent-ils s’attendre ? Le Gouvernement Wallon a déjà annoncé qu’il faudrait serrer la vis. Que deviendront les aides auxquelles on pouvait s’attendre et qu’adviendra-t-il des aides déjà promises ? Il est clair que la gestion s’avère de plus en plus complexe et que les moyens ne suivent pas.

Il a rappelé que la situation d’isolement de Comines-Warneton nous obligeait à être inventifs, à développer des idées qui procurent de nouveaux moyens pour nous défendre par rapport aux villes non isolées. Quant à notre situation géographique, elle nous invitait à créer une ingénierie de gestion locale spécifique telle que compter sur nos voisins immédiats que ce soit au travers de projet avec la Flandre ou avec la France dans le cadre de l’Europe et des projets INTERREG : voilà une piste à suivre !

Enfin, il a conclu en disant que, localement, nous étions convaincus que, pour réussir notre développement, nous devions nous unir tous ensemble parce que nous savions que, chez nous, c’est l’union fait la force.



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