En
faisant allusion à la Coupe du Monde de Football et à la prestation
des Diables Rouges, le Bourgmestre a placé son discours sous le
signe de la devise belge : « L’UNION FAIT LA FORCE ».
En
évoquant les négociations en cours à l’échelon fédéral, des
négociations qui peinent à aboutir, Gilbert DELEU a souligné que
les problèmes institutionnels étaient loin d’être résolus alors
que les régions avaient déjà conclus des accords sur les plans
économiques et sociaux. Pourquoi s’évertuer à suivre les idées
contestataires des extrémistes en total désaccord avec l’idée de
la confiance mutuelle sur laquelle a insisté le Roi lors de son
discours. Le dialogue, dans un pays comme le nôtre, est un devoir,
une obligation ! Il est faux de penser que l’on dialogue mieux
quant on est séparé.
Le
Bourgmestre a également insisté sur le fait que suivre les idées
des groupes extrémistes se révélaient négatifs pour les partis
traditionnels. En effet, les résultats aux élections le
démontrent : chaque fois qu’un parti traditionnel suit ou
s’allie aux idées des partis extrémistes, il est battu aux
élections qui suivent.
Dès
lors, il paraît évident que rassembler les moyens dont notre pays
dispose donnera des résultats plus performants sur le plan
économique et social que de se diviser et de se battre chacun de son
côté.
Le
Bourgmestre s’est aussi interrogé sur ce que nous réservait le
niveau régional. À quel avenir les pouvoirs locaux peuvent-ils
s’attendre ? Le Gouvernement Wallon a déjà annoncé qu’il
faudrait serrer la vis. Que deviendront les aides auxquelles on
pouvait s’attendre et qu’adviendra-t-il des aides déjà
promises ? Il est clair que la gestion s’avère de plus en
plus complexe et que les moyens ne suivent pas.
Il
a rappelé que la situation d’isolement de Comines-Warneton nous
obligeait à être inventifs, à développer des idées qui procurent
de nouveaux moyens pour nous défendre par rapport aux villes non
isolées. Quant à notre situation géographique, elle nous invitait
à créer une ingénierie de gestion locale spécifique telle que
compter sur nos voisins immédiats que ce soit au travers de projet
avec la Flandre ou avec la France dans le cadre de l’Europe et des
projets INTERREG : voilà une piste à suivre !
Enfin,
il a conclu en disant que, localement, nous étions convaincus que,
pour réussir notre développement, nous devions nous unir tous
ensemble parce que nous savions que, chez nous, c’est l’union
fait la force.
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