Daniel
Castryck pourrait vous en parler des heures, des téléphones. Une
fois lancé, pas moyen pour lui de décrocher. Il évoque tour à
tour l'invention du téléphone, "par
Meucci et non Bell",
les avancées technologiques...
Âgé
de 73 ans, Daniel habite à l'étage de l'Hôtel de ville à
Warneton. Le café, pas la maison communale. Il est le propriétaire
de l'immeuble où il a commencé à servir en 1987. Son fils gère
aujourd'hui le café, qui n'est pas un bistrot comme les autres.
C'est un café-musée où Daniel y expose sa passion : les
téléphones.
Daniel
a toujours aimé les brocantes. "J'ai
toujours aimé le téléphone aussi. Je savais apprécier le meuble
téléphone, en merisier, en acajou... Je trouvais cela très beau.
Puis, un jour, mon père m'a donné quelques téléphones et j'ai
commencé ma collection. C'était au début des années 70."
Le cafetier de Warneton a fait des recherches, s'est intéressé à l'histoire du téléphone, aux mécanismes... Il se rendait à Londres, Paris, Lille pour trouver des appareils. "Je possède aujourd'hui plus de 500 vieux téléphones et je veux les voir, pas les ranger dans des cartons. Alors, j'ai commencé par décorer le café en 1987 avec les téléphones."
200 appareils, les plus anciens et les plus beaux, sont installés dans des vitrines sécurisées du café. Tous sont de véritables bijoux, des objets d'art. Des beautés art déco ou art nouveau. On trouve également des téléphones qui ont été reproduits par Daniel, sur base parfois de plans. L'un d'entre eux a même été glané à San Francisco. Sur les murs du café, on trouve aussi des cadres avec des cartes téléphoniques et des timbres. Il y a également un standard téléphonique avec les coordonnées des abonnés du coin.
Le cafetier de Warneton a fait des recherches, s'est intéressé à l'histoire du téléphone, aux mécanismes... Il se rendait à Londres, Paris, Lille pour trouver des appareils. "Je possède aujourd'hui plus de 500 vieux téléphones et je veux les voir, pas les ranger dans des cartons. Alors, j'ai commencé par décorer le café en 1987 avec les téléphones."
200 appareils, les plus anciens et les plus beaux, sont installés dans des vitrines sécurisées du café. Tous sont de véritables bijoux, des objets d'art. Des beautés art déco ou art nouveau. On trouve également des téléphones qui ont été reproduits par Daniel, sur base parfois de plans. L'un d'entre eux a même été glané à San Francisco. Sur les murs du café, on trouve aussi des cadres avec des cartes téléphoniques et des timbres. Il y a également un standard téléphonique avec les coordonnées des abonnés du coin.
Le
plus ancien téléphone date de 1878, les plus récents des années
30. "Je
m'intéresse surtout au système et à l'esthétisme, à la beauté
des objets",
explique Daniel. "En
ce temps-là, se raccorder au téléphone coûtait très cher, alors
ceux qui pouvaient se le permettre ne regardaient pas à la dépense
et les concepteurs se battaient pour créer les plus beaux
téléphones. Et c'est cela qui m'intéresse : les appareils
agréables à l’œil."
Daniel regrette de ne plus rien trouver sur les brocantes, ou sur Internet. On lui offre des GSM – il en possède 200 environ – et il a des téléphones de voiture, mais il ne trouve rien de beau à ces objets.
Daniel regrette de ne plus rien trouver sur les brocantes, ou sur Internet. On lui offre des GSM – il en possède 200 environ – et il a des téléphones de voiture, mais il ne trouve rien de beau à ces objets.
Il
vibre encore toutefois pour sa passion. Et il la partage en
l'expliquant à des visiteurs au sein du café-musée du
téléphone. "Je
propose des visites gratuites. C'est un café, et donc, une
consommation, un verre d'eau, un café, ou une bonne trappiste, ce
que nous avons aussi, cela suffit."
Laurent
Dupuis rtbf
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