Un
soleil enfin rayonnant, des paysages magiques autour des dunes ocres
de Merzouga, et une troupe du 4L Trophy désormais aguerrie face aux
pièges de la navigation et des bacs de sable… Tous les ingrédients
étaient réunis ce mercredi pour un mémorable « happy day » !
C’était
une journée rare, que seule une aventure comme le 4L Trophy peut
inventer. Ce mercredi, les équipages ont basculé de l’autre côté
l’écran. En bande son d’une journée quasi-cinématographique,
le fameux « Happy » du surdoué Pharell Williams. Le
décor ? Les dunes ocres de l’Erg Chebbi et des espaces que
n’auraient pas renié Sergio Leone pour y filmer son mythique
« Il était une fois dans l’ouest ». Et comme acteurs,
un peu plus de 2500 Trophistes prenant un plaisir infini à évoluer
dans un tel environnement. Jusque-là bien discret lors de cette
17e édition, le
soleil, enfin rayonnant, a bien sûr joué un rôle central dans
l’écriture du scenario. Mais surtout, les équipages, sur la route
et sur la piste depuis maintenant une semaine, affichent désormais
une cohésion, une expérience qui leur permet de déjouer tous les
obstacles avec une incroyable énergie.
« C’est
l’apogée de notre aventure jusqu’à maintenant », lance
Nicolas, équipage 627, encore bercé des sensations de longues
pistes roulantes où « tout glisse, sans bruit ».
Gabriel, équipage 933, pourtant envahi par le sable « dans
les dents et dans les chaussettes », avait deux mots pour
décrire cette étape : « à fond et génial ». Tom,
équipage 695, rencontré il y a quelques jours et devenu un frère
d’épopée allait un peu plus loin : « C’est une
expérience que j’aurai dans la tête toute ma vie. Il faut
absolument la vivre. L’ambiance est extraordinaire, on croise des
sourires toute la journée ». Un sentiment partagé par sa
chère et tendre, Anaïs : « On a l’impression d’être
dans une bulle. On a tous envie de venir le refaire l’année
prochaine. »
Jeudi,
le départ de l’étape marathon
Samantha,
imagination fertile et pilote émérite à bord de la plus vieille 4L
du raid (1966 !) « jamais ensablée » avouait :
« Des étoiles et du sable plein les yeux ». Le film
s’est poursuivi jusqu’à la nuit, égayé d’un superbe couché
de soleil. Pour l’admirer d’un peu plus près, beaucoup n’ont
pas hésité à gravir la haute dune située au pied du bivouac. La
magie de l’astre s’évanouissant sur l’immensité du désert
marocain en valait la peine. Toutes ces ondes positives ont explosé
lors du désormais rituel « live » retransmis en direct
sur internet, et devenu la « grand-messe » du début
soirée des Trophistes. L’occasion d’apprécier les
incontournables « JT » diffusés sur écran géant et
retraçant la journée de la veille, mais aussi de montrer sa bobine
aux proches restés en France et postés devant leur écran.
Après
une ultime nuit au pied des dunes, les équipages s’élanceront
jeudi matin pour la légendaire étape marathon : 24 heures en
autonomie dans le désert marocain, discrètement encadrées par
l’organisation. Le point d’orgue de l’aventure, pic du
crescendo d’émotions vécues depuis le départ. A la tombée du
jour, ils couperont les moteurs. Ils profiteront de cette dernière
une nuit au cœur du désert marocain pour refaire l’histoire du
monde et du Trophy. Et puis ils remettront les gaz pour le point
final de l’histoire à Marrakech.
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