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6.11.18

Comines - La face cachée de la rubanerie

Jusqu’en décembre, le musée de la Rubanerie cominoise met en évidence chaque mois un objet insolite qui rejoint le thème de la saison touristique 2018 en Wallonie et en particulier dans la vingtaine de musées de Wallonie picarde.
Grâce à une énigme et une photo, une pièce de sa collection est à découvrir. Les plus perspicaces peuvent gagner un exemplaire du livre «Des fibres et des hommes». Le directeur du musée Olivier Clinckemaillie a rédigé l’énigme du mois de novembre «Corpus delicti…»
«Je suis un ruban technique dont l’élasticité et la résistance ont fait mon succès. Les femmes du temps jadis m’appréciaient beaucoup et j’ai ajouté sans réserve une part de sensualité, voire d’érotisme, dans la tête de nombreux hommes aimant effeuiller la Marguerite chez Madame Claude… Pourtant, au début du XXe siècle, je fus le «corpus delicti» d’une affaire de corruption cominoise. En effet, mon concepteur, César Schoutteten-Comère, m’avait employée comme «rémunération» pour une employée des postes afin qu’elle espionnât mon principal concurrent: Désiré Ducarin.
Je fus malgré moi traînée en ridicule mais, bien vite, mon utilité oblitéra cette fâcheuse affaire. J’ajouterai que, grâce à moi, le haut du bas ne risque pas de s’affaisser! Mais que suis-je donc?»
Envoyez votre réponse avec vos coordonnées par courriel larubanerie@yahoo.fr avant le 15 novembre.
En octobre, l’objet insolite à découvrir était une noueuse. Parmi les nombreuses réponses correctes, l’équipe du musée a tiré au sort Jean-Luc Brun de Warneton.
Un autre objet a attiré l’attention en octobre: l’imposant métier Jacquard à barre, datant du XIXe siècle. Vue par la commission de classement du patrimoine FWB, cette machine pourrait être classée comme les stalles et les tombeaux de l’église de Warneton.
 - L'Avenir

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