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22.2.17

Comines-Warneton - Conseil communal

Lundi, la séance du conseil communal a duré près de trois heures. Les questions de l’opposition ont allongé le débat.
Au menu: le jambon/frites habituel. «Quelles sont les motivations pour avoir accepté, lors du collège restreint du 4 janvier, les extensions de Clarebout?», s’interroge Didier Soete. Réponse de la bourgmestre ff: «Nous avions donné un avis préalable défavorable, en attente de la Région wallonne, qui nous a transmis un avis favorable. Nous avons suivi cet avis argumenté en imposant des conditions d’exploitation en matière de mobilité, de sécurité, de propreté des abords, etc. De plus, ce qui a été octroyé vise à réduire les nuisances, notamment de trafic.»
Le médecin de Bas-Warneton s’est inquiété de l’incendie du 9 janvier. «Le capitaine Jimmy Lahousse m’a signalé qu’il s’agissait d’un feu restreint. En une heure, il était circonscrit.» Quid du deuxième congélateur? «Le permis n’est pas encore rentré.»
«Est-ce que ce sera le même scénario que le truck wash?» Réponse laconique de la maïeur ff: «Nous attendons l’avis de la Région wallonne».
Quid des nuisances? «Nous recevons des courriers signalant des infractions constatées par le SPW. En date du 17 février, suite à une plainte déposée pour une forte odeur de pourri le long de la Lys, il a été constaté que l’eau déversée était jaunâtre. En cause: la présence du limon, très difficile à filtrer car très fin. Il s’agit d’un problème technique, mais en aucun cas d’une sous-capacité de la station d’épuration.» Et la bourgmestre de rappeler que tout citoyen doit signaler au plus vite une nuisance afin qu’elle soit constatée par les services du SPW.
Tour de cochon…
Autre sujet de discorde: l’octroi des deux permis à la S.A. Taveirne. «Nous avons autorisé la modernisation, mais pas l’extension», se justifie Didier Vandeskelde.
À Ploegsteert, ce sont quatre porcheries de 2 526 porcs – soit 10 100 porcs – qui seront construites, sans augmentation. Là où l’affaire se corse, c’est à Ten-Brielen, où l’entreprise disposait d’un permis pour 3 391 porcs. «La société demandait trois nouvelles porcheries de 2 323 porcs, soit 6 969. Notre réflexion: pourquoi ne pas leur accorder deux porcheries sur trois? On pensait qu’il n’y avait qu’une augmentation de 200 unités, mais c’est finalement plus de 1200. On a mal calculé. On a surtout évité que l’entreprise fasse un recours à la Région wallonne et au conseil d’État, avec de gros risques que l’on perde. C’est vrai, nous avons changé d’avis, mais c’est pour le bien de la population.»
Philippe Mouton s’offusque: «La ville est bernée… Et ce sera le même raisonnement pour les près de 12 000 porcs sur le site de Warneton!»
«On perd son temps ici, si les élus n’ont rien à dire, intervient Didier Soete, et que leur décision est taclée par la Région wallonne et le conseil d’État.»
Conclusion de Didier Vandeskelde: «Le niveau de pouvoir n’est pas ici…»
Précision de José Ryckebosch: «En 2012, selon l’Afsca, l’entité comptait 63 500 porcs. Avec l’extension de Taveirne, il y en aura 57 500. Ceux qui n’ont plus de rentabilité arrêtent la production.»
  •  - L'Avenir

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