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12.1.17

Comines- la rue du Commerce a été le théâtre d’un meurtre violent.

C'est une riveraine qui a découvert la trentenaire tué à coups de couteau. « On ne voyait même pas la couleur de ses cheveux, tant il y avait de sang.»
Mardi soir, la rue du Commerce a été le théâtre d’un meurtre violent. La paisible rue, fréquentée par ceux et celles qui fréquentent l’Institut Saint-Henri, n’est pas habituée à une telle violence
«Quelque chose gisait sur la piste cyclable»
La malheureuse victime a été découverte par Marie-Christine Delporte, habitant au numéro 7 de la rue du Commerce: «Ma fille et son ami ont mangé dans un restaurant du Bizet. Vers 21 h 45, j’ai été les chercher et je suis revenue peu après 22 heures. J’ai placé ma voiture sur la bande de stationnement, devant mon domicile. En descendant du véhicule, ma fille m’a dit que quelque chose gisait sur la piste cyclable. On s’est approché pour constater qu’il y avait une dame dans une énorme mare de sang. À 22 h 08, j’ai formé le 112 et les services de secours sont arrivés. Il y a rapidement eu un gros déploiement de pompiers et de policiers. On a vite compris qu’elle ne serait pas réanimée…»

On l’imagine, la dame et les deux jeunes de 21 ans ont été fort choqués. «On ne voyait même pas la couleur de ses cheveux, tant il y avait de sang. Au début, on a pensé que c’était une adolescente, tant elle était petite et mince. Quand on l’a trouvée, son visage était face contre terre. Elle portait une jupe noire avec des bas et une veste légère de type «léopard». Je ne l’avais jamais vue dans le quartier. De la bouche des policiers, j’ai rapidement entendu les mots «arme blanche». Elle a dû être frappée au visage et à la poitrine. C’était affreux…» Le substitut du procureur du Roi confirmait effectivement hier après-midi les blessures mortelles au cou et à la gorge.
    M-P.F. - L'Avenir
    L’enquête relative au meurtre de Carmen Garcia Ortega a progressé de manière significative. Son mari a été placé sous mandat d’arrêt du chef d’assassinat.
    Le mari d’une femme dont le corps sans vie a été découvert le 10 janvier dernier à Comines, à proximité de l’Institut Saint-Henri, a été placé sous mandat d’arrêt vendredi soir, a-t-on appris samedi en fin d’après-midi auprès du procureur du roi de Tournai-Mons. L’inculpé nie toute implication dans les faits.
    « Le mari de la victime, Mme Carmen Garcia Ortega, a été longuement auditionné vendredi par la police judiciaire fédérale. Il a ensuite été entendu par Mme Jacqueline De Mol, juge d’instruction à Tournai.
    Vu le nombre suffisant d’indices, l’homme a été placé sous mandat d’arrêt. Il nie les faits qui lui sont reprochés. Il a cependant été écroué à la prison de Tournai», a indiqué ce samedi Christian Henry, procureur du roi de l’arrondissement judiciaire de Tournai-Mons.
    Le cadavre de Mme Ortega a été découvert le mardi 10 janvier, vers 22h, le long de la rue du Commerce, face au n°1, à Comines. Le corps de la victime, qui gisait le long de la piste cyclable sur le ventre, a été retrouvé par des voisins qui ont appelé les services de secours. Âgée de 35 ans, la dame, qui habitait Houtem, était sortie à 21 h 20 du proche collège St-Henry où elle suivait des cours du soir d’espagnol. Son corps a été retrouvé à proximité de sa voiture.

    Selon les résultats de l’autopsie, la jeune femme a reçu une série de coups de couteau dans la région thoracique et le bas de la gorge mais l’arme n’a pas été retrouvée.

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