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18.11.14

les coulisses de l'Avenir/Le Courrier


Après avoir vécu l’essentiel de son existence à la rue du Curé Notre-Dame (de 1864 à 2001) et transité sept ans par la rue de Paris, le Courrier de l’Escaut (rejoint ensuite par Le Courrier de Mouscron) a investi ses locaux actuels (anciennement Unisac) de l’avenue de Maire, le premier  juin 2008. Différentes époques au cours desquelles on a pu mesurer l’importance des évolutions technologiques dans la pratique du métier de journaliste. Si vous visitez notre rédaction à l’heure d’aujourd’hui, vous y verrez des journalistes taper, sur des PC, leurs articles dans des « cartons virtuels » que des «JAR » - Journalistes assistants de rédaction - auront au préalable placés dans des pages, virtuelles, elles aussi.  Exit le temps où la rédaction vivait au rythme des cliquetis de bonnes vieilles machines à écrire dont il fallait remplacer le ruban d’encre régulièrement. Finie cette époque où la mise en page exigeait la découpe préalable de textes imprimés sur du papier bromure. Au temps où le journal ne pouvait sortir sans l’intervention indispensable de « l’atelier » qui le jouxtait.


























Désormais, la rédaction qui compte, à Tournai, une douzaine de journalistes salariés auxquels il faut ajouter les collaborateurs indépendants mais indispensables ainsi que les différents correspondant, vit à l’heure du web, des réseaux sociaux, de l’info transmise en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.  Cette dernière réflexion vaut tout particulièrement lorsque le support se fait numérique, que ce soit sous forme de PC, de tablette ou d’Iphone. Des évolutions technologiques qui font que, désormais, vous verrez certains  journalistes emporter, en plus des traditionnels calepins et carnets de notes, un micro et une caméra. Les supports évoluent et impliquent un traitement plus rapide de l’information mais, en définitive, en amont, le travail de la rédaction ne change guère par rapport à celui qu’effectuaient jadis nos prédécesseurs.  Avant de « balancer » l’info qui fera la une « papier » du journal de demain, ou « l’immédiateté » de ce qui deviendra un buzz éphémère sur Internet, il y aura toujours - en ce qui nous concerne du moins - un journaliste qui aura pris soin de vérifier soigneusement l’info auprès de plusieurs sources bien informées. Et qui aura également pris la peine de se rendre sur le terrain vérifier de visu ce que certains témoins lui auront rapporté. Car quelle que soit la vitesse  à laquelle sera diffusée l’info, c’est à la véracité de cette dernière qu’elle devra sa crédibilité. Aussi, nous ne revendiquerons jamais le fait de diffuser des infos exclusives plus rapidement que n’importe quel autre concurrent mais bien celui de vous informer le plus justement et le plus objectivement possible de la réalité de situations de la vie quotidienne.  C’est le credo que nous pratiquons tous les jours, désormais 24 h sur 24, tenant compte du fait que l’information virtuelle se veut aussi permanente.

































































































































Le 1er août 1956, Le Courrier de l’Escaut annonce l’ouverture d’un bureau à Ath.  « La gestion des bureaux d’Ath a été confiée à notre rédacteur, M. Marcel Montois, journaliste éprouvé, homme extrêmement serviable et obligeant », indique le texte.
« Le sens du contact, l’intuition et le goût du travail qui le caractérisent lui permettent très vite d’étendre le champ de ses relations », note Willy Thomas (ancien rédacteur en chef du Courrier de l’Escaut) en 1996, à l’occasion des quarante ans du bureau athois. « Avec l’aide de son épouse et de ses enfants, il tisse inlassablement une toile solide. Cette petite entreprise familiale élève notre journal au rang d’une véritable institution qui devient incontournable dans la contrée. » Sans subterfuges, au prix d’un travail inlassable, il conquiert un large lectorat et élève Le Courrier au rang d’institution dans tout le Val de Dendre. La rédaction d’Ath est indissociable, physiquement et spirituellement, du foyer de Marcel Montois durant plus de trente ans. À la fin des années ‘80, il emménage avec son épouse dans un immeuble de la rue Hoton. Marcel prend sa retraite en 1992. En octobre 2001, il est victime d’un accident cardio-vasculaire qui lui est fatal. Ath perd un de ses « géants » d’adoption. La petite rédaction de la Grand-Place, entre-temps, s’est développée sous la houlette de Francis Hostraete ; le bureau est acteur et témoin des évolutions économiques, avec la reprise de « toutes boîtes » notamment. La rédaction athoise vit immanquablement aussi au rythme des évolutions technologiques et elle dispose d’une autonomie totale dans ce secteur. Dès 7 h, quotidiennement, l’équipe athoise braque ses projecteurs sur l’actualité du jour en essayant de faire sienne les principes du regretté Marcel : « Nous ne faisons pas du journalisme insipide, inodore et linéaire. Un journal doit susciter la vie et donner au lecteur tous les éléments qui lui permettent de se forger une opinion. »    
    Vincent Dubois


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