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22.9.14

Mouscron - 36e édition pour les 24h en course libre - le concert de ce vendredi est sold out depuis mercredi dernier. 1 500 places qui se sont arrachées

Puggy a choisi Mouscron pour clôturer sa tournée, ce vendredi. Une dernière date avant d’entamer un 4e album. Entretien avant leur venue sur la plaine.
Rappel d’une règle de trois: trois albums, trois artistes et trois nationalités (anglaise, française et suédoise). Un trio classique mêlant guitare, basse et batterie qui est devenu aujourd’hui un trio infernal!
Discrètement, le groupe Puggy – revendiqué belge (de par leur lieu de rencontre) – fait son entrée. De pubs en bars bruxellois, de showcase en petites scènes dont Estaimpuis en 2009. À force de persévérance et de rencontres fortuites, le groupe est devenu incontournable sur nos ondes radios, mais aussi en télé.
Autant dire que l’on n’y croyait plus d’un jour revoir les artistes dans notre Wallonie picarde. Un «Simple Dreams», «Unimagineable» mais… «They Do»!
De facture pop rock, on vous reconnaît quelques influences folks. Mais entre «Madame Louise» et les hits tels que «When you know» ou encore «How I needed you», le registre n’est pas le même…
Matthew Irons (chanteur): Je n’ai jamais fait l’exercice de comparer. Déjà, nous sommes trois artistes avec des styles très différents: rock alternatif pour l’un, classique ou blues pour les autres. À nos débuts, nous faisions beaucoup de showcase, je ne pouvais pas jouer de guitare électrique.
On s’est donc concentrés sur des titres plus acoustiques. Le reste a évolué naturellement, avec nous.
Notre label nous permet d’être totalement libres, sans contraintes commerciales ou obligations. Nous avons carte blanche.
6 000 fans recensés sur Facebook en 2009. Plus de 130 000 aujourd’hui! Depuis votre 1er album «Dubois Died Today», sorti en 2007, vous avez «gagné un monde»…
M.I.: On a eu énormément de chance depuis 2008. On a été entourés des bonnes personnes et on a beaucoup bossé. Le public nous est particulièrement fidèle, ce qui nous a encouragés et permis de continuer l’aventure.
On vous écoute au Brésil, au Canada, aux États-Unis… On ne pouvait un jour espérer vous voir à Mouscron!
M.I.: Tant que possible, on essaie d’aller là où les gens veulent nous entendre. Dès qu’on nous invite à venir jouer, on passe.
Ce n’est pas le nombre de gens qui déterminent un bon concert. L’énergie est différente.
Vous pouvez être face à des milliers de personnes qui ne nous connaissent pas. On doit alors arriver à les convaincre, les séduire.
Pour nos prestations à l’AB, à l’inverse, les gens chantent, dansent et connaissent nos albums sur le bout des doigts. C’est un vrai partage. Le plaisir des petites scènes est d’être plus proche, d’aller plus loin dans l’émotion.
À quoi peut-on s’attendre vendredi prochain? Vous terminez votre tournée, c’est un peu le début des vacances… On se relâche?
M.I.: Dans notre agenda, Mouscron est véritablement notre dernière date de tournée!
Nous espérons bien clôturer en beauté. Un dernier concert avant d’enchaîner avec notre prochain album. On avance bien, mais il est trop tôt pour donner une date de sortie.
Ayant désormais connaissance de la règle de trois (un album tous les trois ans), il y a fort à croire que les fans trouveront le 4e album dans les bacs en 2 016…
20 heures: FùGù Mango – 21h30: Puggy – 23h30: DJ Tutur à la plaine de Neckere.


interview :Barbara HERPOEL l'avenir

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