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Puggy
a choisi Mouscron pour clôturer sa tournée, ce
vendredi. Une dernière date avant d’entamer un 4e album. Entretien
avant leur venue sur la plaine.
Rappel
d’une règle de trois: trois albums, trois artistes et trois
nationalités (anglaise, française et suédoise). Un trio classique
mêlant guitare, basse et batterie qui est devenu aujourd’hui un
trio infernal!
Discrètement,
le groupe Puggy –
revendiqué belge (de par leur lieu de rencontre) – fait son
entrée. De pubs en bars bruxellois, de showcase en petites scènes
dont Estaimpuis en
2009. À force de persévérance et de rencontres fortuites, le
groupe est devenu incontournable sur nos ondes radios, mais aussi en
télé.
Autant
dire que l’on n’y croyait plus d’un jour revoir les artistes
dans notre Wallonie picarde. Un «Simple Dreams», «Unimagineable»
mais… «They Do»!
De
facture pop rock, on vous reconnaît quelques influences folks. Mais
entre «Madame Louise» et les hits tels que «When you know» ou
encore «How I needed you», le registre n’est pas le même…
Matthew
Irons (chanteur): Je
n’ai jamais fait l’exercice de comparer. Déjà, nous sommes
trois artistes avec des styles très différents: rock alternatif
pour l’un, classique ou blues pour les autres. À nos débuts, nous
faisions beaucoup de showcase, je ne pouvais pas jouer de guitare
électrique.
On
s’est donc concentrés sur des titres plus acoustiques. Le reste a
évolué naturellement, avec nous.
Notre
label nous permet d’être totalement libres, sans contraintes
commerciales ou obligations. Nous avons carte blanche.
6
000 fans recensés sur Facebook en 2009. Plus de 130 000 aujourd’hui!
Depuis votre 1er album «Dubois Died Today», sorti en 2007, vous
avez «gagné un monde»…
M.I.: On
a eu énormément de chance depuis 2008. On a été entourés des
bonnes personnes et on a beaucoup bossé. Le public nous est
particulièrement fidèle, ce qui nous a encouragés et permis de
continuer l’aventure.
On
vous écoute au Brésil,
au Canada, aux États-Unis… On ne pouvait un jour espérer vous
voir à Mouscron!
M.I.: Tant
que possible, on essaie d’aller là où les gens veulent nous
entendre. Dès qu’on nous invite à venir jouer, on passe.
Ce
n’est pas le nombre de gens qui déterminent un bon concert.
L’énergie est différente.
Vous
pouvez être face à des milliers de personnes qui ne nous
connaissent pas. On doit alors arriver à les convaincre, les
séduire.
Pour
nos prestations à l’AB, à l’inverse, les gens chantent, dansent
et connaissent nos albums sur le bout des doigts. C’est un vrai
partage. Le plaisir des petites scènes est d’être plus proche,
d’aller plus loin dans l’émotion.
À
quoi peut-on s’attendre vendredi prochain? Vous terminez votre
tournée, c’est un peu le début des vacances… On se relâche?
M.I.: Dans
notre agenda, Mouscron est véritablement notre dernière date de
tournée!
Nous
espérons bien clôturer en beauté. Un dernier concert avant
d’enchaîner avec notre prochain album. On avance bien, mais il est
trop tôt pour donner une date de sortie.
Ayant
désormais connaissance de la règle de trois (un album tous les
trois ans), il y a fort à croire que les fans trouveront le 4e album
dans les bacs en 2 016…
20
heures: FùGù
Mango –
21h30: Puggy – 23h30: DJ Tutur à la plaine de Neckere.
interview
:Barbara HERPOEL l'avenir
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22.9.14
Mouscron - 36e édition pour les 24h en course libre - le concert de ce vendredi est sold out depuis mercredi dernier. 1 500 places qui se sont arrachées
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