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7.2.14

Mouscron-Comines - L’expérience des tablettes numériques à la police de Comines-Warneton est concluante. La commune, et les polices de Mouscron et d’Ath, vont s’y mettre également.


Depuis octobre 2012, la zone de police de Comines-Warneton travaille avec des tablettes numériques et un logiciel créé en interne. Il doit leur faire gagner du temps, et rendre ainsi la police plus efficiente.
"L’expérience se poursuit, l'essai est même transformé. Le travail sur le terrain et les résultats, en termes de rapidité de compte-rendu et du nombre de missions réalisées avec ce type d'outil, ont clairement que l'efficacité était au rendez-vous", indique le commissaire divisionnaire, Sébastien Dauchy. "Nous trouvons de plus en plus d’applications aux tablettes numériques. Ce sont même les policiers sur le terrain qui participent à l’amélioration de l’outil."
Sur le terrain, l'inspecteur principal Laurent Dardenne, chef du service Intervention, confirme. "Les tablettes ont été adoptées par l'ensemble du personnel, que ce soit au service Intervention, au service Recherche ou au service Quartiers."
L'inspecteur Jérémy Lepercq ajoute : "Les tablettes, c'est vraiment un outil très pratique. On constate réellement un gain de temps avec ces tablettes, ce qui nous permet de réaliser d'autres missions, d'être plus sur le terrain encore."
Sébastien Dauchy rappelle quelques applications. "Là où le logiciel est par exemple est très utile, c’est par exemple pour la surveillance des habitations durant les vacances. Nous devons parfois surveiller entre 50 et 70 maisons par jour suite à la demande des habitants. En version papier, ce n’est pas pratique. Avec le logiciel et les tablettes numériques, nous dispatchons l’ensemble de ces surveillances selon un planning, ce qui permet des passages de qualité, et un compte-rendu systématique. Les constats et des conseils sont ensuite envoyés aux habitants. En 2013, nous n’avons par ailleurs connu pas le moindre vol ou la moindre tentative de vol dans les maisons que nous avons surveillées."
Le commissaire divisionnaire évoque d’autres applications : le constat de dépôts sauvages, la découverte d’obus… Quelques mots, une photo, un clic, et voilà le constat envoyé à qui de droit. Plus besoin de rentrer au commissariat, d’allumer l’ordinateur, de lire les notes et d’écrire le P-V, de télécharger la photo… Tout se fait via les tablettes, et les informations peuvent être échangées entre policiers.
À la commune, à Mouscron, à Ath
Le projet de la police de Comines-Warneton est en train de faire des petits. La commune va en effet adopter le logiciel et acheter des tablettes numériques. "L'outil a fait ses preuves à la zone de police, et nous allons l'adopter à la commune, tout d'abord au sein des services techniques et du secrétariat du bourgmestre", glisse le bourgmestre Gilbert Deleu (cdH).
Du côté de la police de Mouscron où six tablettes ont déjà été achetées, le logiciel sera prochainement testé. "Nous allons développer l’outil petit à petit, en commençant par les services Intervention et les agents de quartier. L’idée est qu’ensuite, tous les services opérationnels puissent bénéficier de l’outil", glisse le commissaire Dominique Debrauwer, qui voit déjà une autre utilité aux tablettes pour la zone de police de Mouscron. "Les policiers sur le terrain pourront tout de suite avoir les images de la vidéosurveillance sur la tablette sans retourner avant au commissariat. Ils ne pourront pas voir les images des caméras en direct mais des captures d’écran pourront être envoyées."

Enfin, la police d'Ath va également se lancer dans l'utilisation des tablettes numériques.
Laurent Dupuis rtbf

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