Depuis
octobre 2012, la zone de police de Comines-Warneton travaille avec
des tablettes numériques et un logiciel créé en interne. Il doit
leur faire gagner du temps, et rendre ainsi la police plus
efficiente.
"L’expérience
se poursuit, l'essai est même transformé. Le travail sur le terrain
et les résultats, en termes de rapidité de compte-rendu et du
nombre de missions réalisées avec ce type d'outil, ont clairement
que l'efficacité était au rendez-vous",
indique le commissaire divisionnaire, Sébastien Dauchy. "Nous
trouvons de plus en plus d’applications aux tablettes numériques.
Ce sont même les policiers sur le terrain qui participent à
l’amélioration de l’outil."
Sur
le terrain, l'inspecteur principal Laurent Dardenne, chef du service
Intervention, confirme. "Les
tablettes ont été adoptées par l'ensemble du personnel, que ce
soit au service Intervention, au service Recherche ou au service
Quartiers."
L'inspecteur
Jérémy Lepercq ajoute : "Les
tablettes, c'est vraiment un outil très pratique. On constate
réellement un gain de temps avec ces tablettes, ce qui nous permet
de réaliser d'autres missions, d'être plus sur le terrain encore."
Sébastien
Dauchy rappelle quelques applications. "Là
où le logiciel est par exemple est très utile, c’est par exemple
pour la surveillance des habitations durant les vacances. Nous devons
parfois surveiller entre 50 et 70 maisons par jour suite à la
demande des habitants. En version papier, ce n’est pas pratique.
Avec le logiciel et les tablettes numériques, nous dispatchons
l’ensemble de ces surveillances selon un planning, ce qui permet
des passages de qualité, et un compte-rendu systématique. Les
constats et des conseils sont ensuite envoyés aux habitants. En
2013, nous n’avons par ailleurs connu pas le moindre vol ou la
moindre tentative de vol dans les maisons que nous avons
surveillées."
Le
commissaire divisionnaire évoque d’autres applications : le
constat de dépôts sauvages, la découverte d’obus… Quelques
mots, une photo, un clic, et voilà le constat envoyé à qui de
droit. Plus besoin de rentrer au commissariat, d’allumer
l’ordinateur, de lire les notes et d’écrire le P-V, de
télécharger la photo… Tout se fait via les tablettes, et les
informations peuvent être échangées entre policiers.
À
la commune, à Mouscron, à Ath
Le
projet de la police de Comines-Warneton est en train de faire des
petits. La commune va en effet adopter le logiciel et acheter des
tablettes numériques. "L'outil
a fait ses preuves à la zone de police, et nous allons l'adopter à
la commune, tout d'abord au sein des services techniques et du
secrétariat du bourgmestre",
glisse le bourgmestre Gilbert Deleu (cdH).
Du
côté de la police de Mouscron où six tablettes ont déjà été
achetées, le logiciel sera prochainement testé. "Nous
allons développer l’outil petit à petit, en commençant par les
services Intervention et les agents de quartier. L’idée est
qu’ensuite, tous les services opérationnels puissent bénéficier
de l’outil",
glisse le commissaire Dominique Debrauwer, qui voit déjà une autre
utilité aux tablettes pour la zone de police de Mouscron. "Les
policiers sur le terrain pourront tout de suite avoir les images de
la vidéosurveillance sur la tablette sans retourner avant au
commissariat. Ils ne pourront pas voir les images des caméras en
direct mais des captures d’écran pourront être envoyées."
Enfin,
la police d'Ath va également se lancer dans l'utilisation des
tablettes numériques.
Laurent
Dupuis rtbf
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