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22.2.14

4L Trophy – Au bout du marathon , Marrakech et l'émotion

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Le pied sur l’embrayage, la main sur le klaxon, et le sourire jusqu’aux oreilles, ils ont savouré les derniers mètres avant de franchir l’ultime arche de l’aventure. Une arrivée de star, à quelques encablures de la célèbre Koutoubia de Marrakech, sous les applaudissements de nombreux proches venus accueillir les Trophistes. Ils étaient par exemple 24 à avoir fait le déplacement depuis le nord de la France pour célébrer l’arrivée d’Henri et Louis, équipage 211. Une joyeuse tribu composée de la famille, des amis mais aussi du… garagiste du duo ! Benoit, le papa d’Henri, avouait ainsi dans un grand sourire : « C’est génial ! Ils ont bossé comme des fous pendant un an. Aujourd’hui, je suis presque jaloux, c’est une expérience que j’aurais tellement aimé vivre… »
Florine et Dimitri
Ce 2e jour d’étape marathon aura été jalonné de nombreux pics émotionnels. Il y eu d’abord ce réveil aux premières lueurs du soleil. Un instant d’éternité en plein désert, la tête encore pleine d’une soirée au coin du feu partagée avec des compagnons rencontrés le plus souvent quelques jours auparavant, et qui resteront des camarades pour la vie. Il y eu ensuite ces kilomètres de pistes roulantes, comme dans un rêve. Ces pistes, les équipages les ont quittées à Zagora, forcément à regret avant de prendre la route vers Marrakech. Une longue route une nouvelle fois avalée par ces inusables 4L devenues en une semaine bien plus qu’un assemblage de pièces de ferrailles pour les Trophistes. Jeune couple parti défier le désert, Hadrien et Célia, (équipage 555), couvaient leur carrosse d’un regard presque amoureux : « Je suis super fière d’elle. Elle a tenu, je n’en reviens pas. C’est ma voiture, je ne l’ai pas achetée spécialement pour le raid. Je l’utilise tous les jours. On est parti de Caen et elle nous a amenés jusqu’ici ! », clamait ainsi Hadrien.
Ce samedi, cérémonie de clôture avec Stéphane Peterhansel
De cette aventure, Hadrien gardera… une patte de gorille trouvée dans les dunes au hasard d’une balade. « Il faisait beau et chaud, raconte ainsi le facétieux trophiste. Pour la première fois, on s’est posé longuement, et j’ai trouvé cette patte au milieu de rien, qui n’était en fait qu’un jouet ! On l’a gardée pendant tout le reste du raid, c’est devenu notre mascotte, et le symbole de notre raid. » Le couple, qui n’avait jamais voyagé seulement à deux auparavant, aura consolidé ses fondations. « On s’est rendu compte qu’on se connaissait, confiait Célia. C’est la première page d’un journal de voyage. » Pour beaucoup d’autres, les expressions « souvenir inoubliable », « envie de revenir », « une expérience à vivre absolument » revenaient en boucle, assorties de la fierté d’être allé au bout. La conclusion heureuse de l’aventure après des mois de préparation. « Il y a encore quelques semaines, jamais on n’aurait imaginé arriver jusque-là, savourait Kévin, équipage 185. On est fier de ce que l’on a accompli. C’est beaucoup d’émotion. »

Aujourd'hui ,  ils profiteront d’une journée libre dans la capitale touristique du Maroc avant de se retrouver une dernière fois pour la cérémonie de clôture organisée dans un superbe palais digne des mille et une nuits. Les vainqueurs recevront leur trophée des mains de Stéphane Peterhansel, parrain de cette 17e édition, et légende mondiale des rallye-raids. Ils auront ensuite toute la soirée et la nuit pour se faire leurs adieux. Déjà…

Les albums  de 2013 et 2014 ici




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