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1.2.14

Vidéo de la compétition de natation "Challenge Jules Georges" pour le district du Hainaut à la piscine « Aqua Lys » de Comines

LE CHALLENGE JULES GEORGE
Présenter le Challenge Jules George c’est d’une certaine façon revivre, en remontant plus de 40 ans en arrière, l’entrée de la natation Belge dans une ère nouvelle. En effet, en 1968 Lucien Pirson, alors entraîneur du Standard Seraing Natation, fondait le MOSA où, en compagnie de sa jeune épouse Jenny Baeten, ex-championne de natation, il allait pouvoir expérimenter, pour la première fois en Belgique, les nouvelles techniques d’entraînement venant d’Outre-Atlantique.
Pour l’entraînement des jeunes, ces techniques révolutionnaires pour l’époque privilégiaient le travail de l’endurance plutôt que celui de la résistance. Malheureusement, hormis dans les championnats officiels, les épreuves qui étaient organisées pour les jeunes de l’époque ne dépassaient que très rarement la distance de 200 mètres.
C’est pour combler cette lacune que Lucien Pirson et le MOSA créaient en 1969 un challenge où la seule épreuve était un 400 mètres nage libre disputé selon la formule des « age group ». Enfin, pour que la victoire du challenge Interclub soit plus celle du travail en profondeur effectué par les clubs que le fait de 2 ou 3 brillantes individualités, il fut décidé que des points seraient attribués aux 12 premiers classé de chaque course selon le barème dégressif suivant : 22, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Jules George, industriel liégeois et grand mécène de la vie associative sportive de sa région,
pressentant l’importance de cette évolution, voulut doter cette nouvelle épreuve d’un challenge perpétuel qui, dès lors, porta son nom. Dans un premier temps, organisée à Namur sous la forme d’une finale directe, cette épreuve fut très rapidement victime de son succès. Ainsi, dès 1973, le club organisateur fut obligé de chercher la collaboration d’autres clubs pour organiser des éliminatoires dans chaque district. Les seize meilleurs temps réalisés dans chaque course de ces éliminatoires étaient rassemblés pour une grande finale qui d’abord eut lieu à la Sauvenière de Liège ensuite, à partir de 1977, à la piscine olympique de Seraing qui venait d’être inaugurée une année plus tôt.
Comme le renom de cette épreuve doit beaucoup à la qualité des compétiteurs qui s’y affrontent,
il est important de constater que ce challenge peut s’enorgueillir d’un palmarès individuel remarquable pour une épreuve belge non officielle. En effet, on y trouve les noms de ceux qui ont été, à des titres divers, les portes-drapeaux de notre natation.
Ainsi chez les filles on peut citer : Brigitte Duchesne, Béatrice Mottoule, Carine Vebauwen,
Pascale Vebauwen, Yolande van der Straeten, Isabelle Arnould, Christelle Jansens, Sandra Cam et, plus près de nous, Nathalie Huskin, Yseult Gervy, Indra Collet, Delphine Brimioulle, Stéphanie Noël, Fabienne Dufour, Nina Van Koeckhoven et Anne-Catherine Lermusieau.
Chez les garçons on trouvera les noms de H. De Jonckeere, D. Dossin, JM. Arnould, C. Fannes,
M. Herbiet, F. De Poorter, E. Vanderschueren, A. Ptack, R. Gaillez, D. Reyniers, L. Serre, D. Mortier, A. Dernier et D. Alessandro.
Aujourd’hui, fiers de ce passé, nous marquons notre confiance dans l’avenir, persuadés que les différents acteurs, clubs et nageurs, auront à cœur de continuer à écrire, à l’instar de leurs glorieux aînés, les pages de l’histoire d’un challenge dont les racines plongent à une époque charnière de la natation Belge.

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