La ville veut être associée aux commémorations des 100 ans du début de la Grande Guerre
COMINES L’année 2012 est déjà bien entamée et voilà le monde entier à moins de deux ans, déjà, du centenaire du début de la Grande Guerre. Et pourtant, on a l’étrange impression que le sujet n’intéresse pas grand-monde. Récemment, le partenariat liant sept villes martyres de la guerre 14-18 a été scellé dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Ces sept villes sont Dinant, Tamines, Louvain, Aerschot,...
Mais nulle trace de Comines-Warneton, où le front entre les deux camps fit rage. “Et pourquoi pas nous ? Je trouve cela vraiment très curieux”, souffle Francis De Simple, président de la très active Société d’histoire de Comines-Warneton. Francis De Simple en donne rapidement les raisons, qu’il ne comprend d’ailleurs pas du tout.
L’exclusion de Comines-Warneton de ce partenariat se trouve dans les critères établis pour définir quelle ville est considérée comme martyr de la Grande Guerre. “Il s’agit de cités où les victimes civiles ont été importantes, ce qui n’est pas notre cas mais bon, Comines-Warneton a quand même été dévasté. Tout comme Ypres ou Dixmude d’ailleurs, dont on ne trouve pas de trace non plus dans le partenariat.”
Tout cela semble très curieux, en effet. Cela l’est d’autant plus que la Région wallonne et la commune investissent dans la construction d’un Centre d’interprétation de la Grande Guerre à Ploegsteert. Un projet pour lequel l’Australie apporte également sa pierre à l’édifice. “Mais nous souhaitons participer aux commémorations”, insiste le président de la Société d’histoire.
Le bourgmestre, Gilbert Deleu (Action), ne comprend pas non plus ce qui se passe. Mais il aura peut-être une réponse la semaine prochaine. “Je dois rencontrer M. Breyne, chargé par le Premier ministre de s’occuper des commémorations de la Grande Guerre. C’est lui qui m’a contacté, je suppose donc qu’il a quelque chose à me dire. Il est en tout cas nécessaire pour moi que Comines-Warneton soit intégré, associé aux commémorations.”
Gilbert Deleu avait entre-temps demandé à Jean-Marie Duvosquel, un spécialiste, de faire le nécessaire pour que Comines-Warneton ne soit pas oublié.
COMINES L’année 2012 est déjà bien entamée et voilà le monde entier à moins de deux ans, déjà, du centenaire du début de la Grande Guerre. Et pourtant, on a l’étrange impression que le sujet n’intéresse pas grand-monde. Récemment, le partenariat liant sept villes martyres de la guerre 14-18 a été scellé dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre. Ces sept villes sont Dinant, Tamines, Louvain, Aerschot,...
Mais nulle trace de Comines-Warneton, où le front entre les deux camps fit rage. “Et pourquoi pas nous ? Je trouve cela vraiment très curieux”, souffle Francis De Simple, président de la très active Société d’histoire de Comines-Warneton. Francis De Simple en donne rapidement les raisons, qu’il ne comprend d’ailleurs pas du tout.
L’exclusion de Comines-Warneton de ce partenariat se trouve dans les critères établis pour définir quelle ville est considérée comme martyr de la Grande Guerre. “Il s’agit de cités où les victimes civiles ont été importantes, ce qui n’est pas notre cas mais bon, Comines-Warneton a quand même été dévasté. Tout comme Ypres ou Dixmude d’ailleurs, dont on ne trouve pas de trace non plus dans le partenariat.”
Tout cela semble très curieux, en effet. Cela l’est d’autant plus que la Région wallonne et la commune investissent dans la construction d’un Centre d’interprétation de la Grande Guerre à Ploegsteert. Un projet pour lequel l’Australie apporte également sa pierre à l’édifice. “Mais nous souhaitons participer aux commémorations”, insiste le président de la Société d’histoire.
Le bourgmestre, Gilbert Deleu (Action), ne comprend pas non plus ce qui se passe. Mais il aura peut-être une réponse la semaine prochaine. “Je dois rencontrer M. Breyne, chargé par le Premier ministre de s’occuper des commémorations de la Grande Guerre. C’est lui qui m’a contacté, je suppose donc qu’il a quelque chose à me dire. Il est en tout cas nécessaire pour moi que Comines-Warneton soit intégré, associé aux commémorations.”
Gilbert Deleu avait entre-temps demandé à Jean-Marie Duvosquel, un spécialiste, de faire le nécessaire pour que Comines-Warneton ne soit pas oublié.
Laurent Dupuis
La Dernière Heure
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