En 1950, le Parti social-chrétien remporta la majorité absolue aux élections législatives. Pierre Harmel, ministre de l'Instruction publique, augmenta les subventions de l'enseignement libre, qui est principalement catholique. En 1954, le Parti social-chrétien fut battu aux élections. Un gouvernement socialiste-libéral se mit en place et adopta toute une série de mesures dans le domaine scolaire à l'initiative de Léo Collard, ministre de l'Instruction publique. Ces mesures visaient principalement à réduire les subsides versés à l'enseignement libre. Cela déclencha une vive opposition dans les rangs chrétiens couronnée par trois grandes manifestations à Bruxelles, notamment le 15 mars 1955. La loi mise en cause fut cependant votée. Mais la coalition qui l'avait fait voter perdit les élections de 1958 qui virent le Parti social-chrétien obtenir la majorité absolue (en sièges) au Sénat, mais pas à la Chambre. Des discussions furent engagées entre les partis nationaux et le Pacte scolaire fut signé le 6 novembre 1958. La loi consacrant le pacte scolaire fut votée le 29 mai 1959.
L'histoire revisitée...
Séquestration, torture littéraire, envoi des pions .... Lorsque la guerre devient scolaire, tous les coups sont permis. Espérons qu'on ne doive pas en arriver à la dernière extrémité : l'usage de V « Arme Totale » …
texte historique Marcel Bouckhuyt
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