Depuis mon plus jeune âge, je suis collectionneur. Ce qui m'intéresse,c'est l'objet en lui-même.La passion historique vient ensuite et l'on est bien obligé de rechercher ce qui s'est passé.
Un cercle vicieux car, plus on possèdede documents, plus on désire acquérirce qui nous manque.
Comment prenez-vous connaissance des documents ?
J'ai récupéré ou acheté des cartes postales, des photos, des plans, etc. Spontanément, la population vient compléter mes données. Ma profession d'horloger- bijoutier m'aide beaucoup.
J'ai installé un scanner dans le magasin; les documents sont de suite numérisés et copiés dans un dossier avec le nom de leur propriétaire.
Et vous en faites des livres et des blogs ?
Avec la volonté de diffuser l'information. En collaboration avec l'association « Les Amis de Comines», trois livres sur l'Histoire de Comines ont déjà été publiés. Un quatrième est prévu pour décembre.
Pour ce qui est des blogs, j'en alimente trois : un sur la vie culturelle,
un autre sur la fête des Louches et un troisième sur le rehaussement du pont.
On y trouve des centaines de photos des travauxv et de très nombreux clichés liés à son passé.
D'où vient cet intérêt pour le pont frontière ?
En fait, l'intérêt est double : à la fois historique, car le passage est stratégique pour la région; mais aussi personnel, puisque, en tant que commerçant, 30 % de ma clientèle provient de Belgique.
Vous êtes originaire de Comines ?
Même pas, puisque j'ai passé mon enfance à Linselles. Mon père avait repris le commerce pour que je m'y installe; ce que j'ai fait en 1987. Tout de suite, je me suis intéressé aux richesses
du passé et je me suis intégré dans les associations locales.
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