La Tournuit : l'évènement musical du mois d'avril

La "Tournuit des Grands Ducs" est le rallye musical où se côtoient la fête, la convivialité et avant tout la bonne musique, ouverte sur le monde et riche de toutes les diversités.

Il se déroule dans différents cafés et salles, le même soir. Des bus rallient les différents endroits. Le public achète un pass (15 € en prévente, 20 € le jour même) qui donne droit à chaque concert ainsi qu'aux bus.

Douze concerts sont programmés le même soir. Chaque groupe joue 4x30 minutes, avec 30 minutes de pause entre chaque concert. Des stages de danse, un bal pour enfants et de la restauration sont aussi au programme.

Pour sa 17e édition, le samedi 18 avril, quelques petites nouveautés :

Le circuit est resserré dans les cafés et salles de Warneton et Bas-Warneton, le temps perdu sur les routes est donc diminué.

Avant de commencer le circuit, on vous propose d'écouter, à 18h, un concert exceptionnel d'une heure de negro-spirituals en l'église de Warneton, avec la présence des 40 choristes de la Villanelle, puis le concert du chanteur Corbier qui se déroulera en une seule prestation, de 19h à 20h30, sous le chapiteau installé quai Verboeckhoven.

Les groupes

La Villanelle (église de Warneton)

Le programme est composé de negro-spirituals harmonisés pour 4 voix mixtes et d'intervention d'un groupe vocal de 4 hommes. Un voyage dans le temps pour retrouver dans le grain de leurs voix l'âme des chants d'esclaves et vibrer aux rythmes syncopés du jazz. Pour voir le blues repeindre le cafard et danser la fantaisie pétillante des comédies musicales.

The Rocking Shots (Le Rusticana)

Blousons, bananes, ... les Rocking Shots ont le rock'n'roll dans le sang et l'attitude qui va avec. Originaire de Charleroi, ce groupe de rockabilly remet à l'honneur un répertoire qui remonte aux origines du rock'n'roll. Résultat, c'est simple, efficace et vrai. Deux guitares, une basse et une batterie pour un grand moment de néo rockabilly.

Perry Rose et Luc Pilartz ( A l'Hôtel de Ville)

Notre célèbre chanteur belgo-irlandais, Perry Rose, et le violoniste Luc Pilartz nous font découvrir de nouvelles facettes de leur talent en s'accompagnant de leur guitare, bodhran, yukulélé, violon et cornemuse.

Zongora (La Bascule)

Explorateurs des musiques de l'Est et des Balkans, de Cluj à Istanbul, de la Roumanie à la Turquie en passant par l'ex Yougoslavie, la Grèce ou la Bulgarie, Nicolas Hauzeur et Benhamin Clément ont formé Zongora en 2007 avec le jeune violoniste virtuose Renaud Crols. Ils vous feront découvrir des rythmes et des styles variés, des musiques pour rire, pleurer, rêver ou danser ainsi que des improvisations originales, inventives et jubilatoires. La formule combine une section rythmique jazz-rock et des mélodies vives et délicates interprétées par les deux violonistes.

B-Side (école communale)

Caractérisé par le jeu fougueux du guitariste gaucher (à la up side down) et renforce brillamment par le talent de l'harmoniciste, le blues-rock de B-Side communique une intensité électrique qui ne peut laisser indifférent ! L'énergie, la sensibilité et la chaleur du blues ne peuvent qu'être au rendez-vous.

Latinafrica (école St Henri)

Les racines "afro-latino" des musiciens qui composent le groupe sonnent comme une invitation à partager les cultures musicales emplies de chaleur, d'énergie que la salsa résume le mieux : deux continents mêlent leurs sons et la "sauce" mixe l'amour, la passion, le rythme et la révolte !

Mais, au-delà d'une amitié entre artistes, d'un art aux couleurs proches, leur musique est aussi une ode à des valeurs toujours actuelles : liberté, démocratie, justice, respect de l'autre, dignité que pauvreté et chômage ...

Le tout mâtiné d'un farouche sens de la fête, cette compagne fidèle qui donne du baume au coeur. A tous les coeurs !

Yew (Aux Alliés)

Leur musique unit les fans incontestés du rock et les adeptes de la culture irlandaise. Réputés "sacrés fouteurs d'ambiance" sur scène, ils auront fait danser, au détour d'une bière ou d'un whiskey, plus d'une centaine de publics, tant en Flandre qu'en Wallonie, et continueront encore longtemps à faire trembler les planches.

Lucie Carton (musée de la Brasserie)

Bigarré dans ses tenues comme dans ses attitudes, le groupe "Lucie Carton" nous emmène dans un univers acoustique, éclectique et festif. Invertébré musical de 9 membres qui lui donnent corps.

Badala Foly (salle communale Bas-Warneton)

Badala foly "la musique au bord du fleuve", en langue bambara, prend ses racines dans le village de Djoliba, sur les rives du fleuve Niger, au Mali, terre des griots, et berceau de la musique mandingue. Créé par Aboubacar Kouyaté, issu lui-même d'une grande famille de griots de Djoliba, ce groupe métissé (Malien, Burkinabé, Guinéen et Français) vous fera découvrir cette musique mélodieuse qui vous emportera sur d'autres terres. Aux instruments traditionnels (balafon, djembé, dununs, tama, calebasse, ...) s'ajoutent des sonorités modernes (guitare acoustique, électrique, basse), dans le but de transmettre la joie, l'énergie et l'envie de danser.

Babayaga (cantine Jespo)

Leurs compositions naissent de thèmes traditionnels de musiques d'Europe de l'Est (musique klezmer des balkans, musique slave, ...) passées au filtre des cultures rock, jazz et moderne. Laissant libre part à l'improvisation et à la mélodies sur des rythmiques fortes et entraînantes, Babayaga est donc difficilement classable, empruntant tant au côté populaire et dansant de la musique traditionnelle, qu'à la recherche expressive du jazz, ou encore à l'énergie expressive du rock, permettant au groupe de toucher un large public.

Corbier (sous chapiteau)

Après 19 ans de télévision, il a repris sa guitare, son chemin de troubadour facétieux, ironique, espiègle et balade ses chansons aigres-douces du coin de son sourire, l'air de rien, et ça fait mouche ! Un jeune homme étonnant de 60 balais qui, en deux coups de cuiller à pot et trois notes de yukulélé, tire notre petit monde étriqué de sa torpeur. C'est gai, c'est frais, c'est enjoué. Ce garçon ne manque pas d'humour et il sait le partager.

Orféo (sous chapiteau)

Sur scène, quatre souffleurs déboulent comme un seul homme aux côtés d'un power trio incisif et sans chichis. Lié par leur énergie festive, les gars d'Orféo n'arrêteront qu'une fois soigné l'univers par leur style antidépressif. Orféo n'a rien à cacher, raison pour laquelle il chante en français ses hymnes anti-classes. C'est l'accomplissement du miracle pop. Orféo, c'est le carrefour de la Mano Negra et du Babylon Circus, Bernard Lavilliers ou encore Fishbone ... Au sein du groupe, ce sont les 4 souffleurs qui donnent à la musique son caractère le plus fort. Bien en osmose, Quentin (trompette), Yago (trombone), Seb (sax baryton) et Gwen (sax alto) enchaînent thèmes et tapis harmonisés, pêches incisives et courts soli dans un esprit fanfare, swing et ska.

Don Fiasko (rues et bus)

Don Fiasko, c'est une douzaine d'aficionados de la percu latino qui, sous leurs airs de mafiosi, dégainent leurs instruments plus vite que l'ombre de leur chapeau. Plus vifs qu'une rafale, ils hypnotisent le public pour l'entraîner jusqu'au bout de leur délire. Courez braves gens, vous regretterez de n'avoir que deux jambes et autant de pieds pour suivre, jusqu'au trépas s'il le faut, cette fanfare percutante.