Le Kortekeer.
Depuis la date du 12 septembre, le ruisseau Kortekeer est sorti quatre fois de son lit en novembre et en décembre et ces 22 et 23 janvier pour envahir de nombreux hectares de zones inondables autour des habitations depuis la rue Voorstraete jusqu'à Comines.
Toute la vallée est aujourd’hui saturée d’eau.
On pourrait espérer que la vitesse d’écoulement de l’eau vers la Lys soit une solution ? Plutôt une demi solution avec certains effets imprévisibles.
Cela aurait en tout cas pour conséquence néfaste de provoquer des inondations plus rapides dans les prés de Lys. N'oublions pas qu'un récent Plan Communal d'Aménagement prévoit d'urbaniser l'espace entre le Canal et le Chemin d'Halluin.
La preuve que le curage des cours d'eau ne règle pas tout. Une réflexion s'impose sur les causes multiples des inondations. Le Kortekeer à Houthem près du Sentier de la Place.
Beaucoup ne jurent que par un curage régulier des petits cours d'eau comme le Kortekeer ou la Haute Planche. La photo ci-dessus peut faire réfléchir. La pelleteuse en question a travaillé de nombreuses journées tout au long du ruisseau depuis le territoire de Comines jusqu'à Houthem. Les alluvions ont été sorties du lit et déposées sur les berges. Malgré ce travail ardu et coûteux, la crue est restée inévitable, la preuve avec cette photo édifiante.
La preuve est également faite de l'importance de maintenir en l'état les zones par nature inondables, car sinon la crue se développera dans des lieux moins propices.
Faut-il arrêter le curage? Non, mais il faudrait veiller impérativement à diminuer les phénomènes d'érosion qui remplissent les cours d'eau et pour cela en cerner les causes. De fait, les c
ours d'eau se remplissent rapidement d'alluvions et ce pour de multiples raisons.
Le Pont Mallet à la frontière avec Wijtschaete et Houthem. En amont, à gauche du pont sur le Kortekeer se forme un bassin de près de 60 cm plus haut que le débouché à l'aval.
D’autre part, il est évident que le nombre considérable d’obstacles de voirie qui traverse le bassin du Kortekeer tend à ralentir le flux des eaux. C’est un mal nécessaire qui implique que l’on maintienne en amont de chaque tête de pont ou siphon des zones basses qui permettent aux crues de se développer sans dommage..jpg)
La Douve.
Quand la Douve se déchaîne au cœur de Warneton.
Le bassin de la Douve est le plus étendu de nos trois ruisseaux principaux. Il s'étend du Mont Noir à Warneton en recouvrant tout le versant sud de la région des Monts de Flandre.
Les pentes de cette région sont sillonnées d'une grande quantité de petits ruisseaux qui amènent l'eau vers Warneton à grande vitesse et avec une force érosive impressionnante.
On se rend compte de l'utilité de garder les zones inondables telles qu'elles sont et même de les rouvrir si elles ont été bouchées. Néanmoins, on retrouvera difficilement les surfaces qui un peu partout on été remblayées, d'où la nécessité de préserver celles qui restent sans croire qu'un bassin d'orage résoudra tous les problèmes.
Ici, c'est à l'amont de la ville qu'un projet d'urbanisation est demandé par la commune, le zoning des Quatre Rois dont les énormes surfaces imperméables laisseraient l'eau des précipitations dévaler vers la Douve elles aussi..jpg)
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1) Le maintien de bandes herbeuses entre les champs et les berges évite une part de l'érosion issue des parcelles cultivées.
2) Débordement dans le bassin de la Haute-Planche à Ten Brielen au pied de la colline de zandvoorde
Pourquoi se produisent les inondations? A cause de …
1) L'érosion et des dépôts d'alluvions dans les cours d'eau.
2) La vitesse d'écoulement de l'eau dans les bassins versants.
3) Le remblai des zones inondables.
Rappelons que les travaux qui occasionnent des modifications de relief doivent faire l'objet de demandes de permis.
Il faudra se référer scrupuleusement à la circulaire du Ministre Michel Foret de janvier 2003. Donc, en priorité, de ne plus laisser remplir inconsidérément les fonds de vallées pour quelques raisons et en tout lieu que ce soit.
Une prévention sage de ces phénomènes fera épargner des sommes importantes à la Région, à la Province et à la Commune de Comines-Warneton et aux citoyens.
Philippe Mouton
Conseiller Communal
Sylvie Dupont
Secrétaire de locale
Depuis la date du 12 septembre, le ruisseau Kortekeer est sorti quatre fois de son lit en novembre et en décembre et ces 22 et 23 janvier pour envahir de nombreux hectares de zones inondables autour des habitations depuis la rue Voorstraete jusqu'à Comines.
Toute la vallée est aujourd’hui saturée d’eau.
On pourrait espérer que la vitesse d’écoulement de l’eau vers la Lys soit une solution ? Plutôt une demi solution avec certains effets imprévisibles.
Cela aurait en tout cas pour conséquence néfaste de provoquer des inondations plus rapides dans les prés de Lys. N'oublions pas qu'un récent Plan Communal d'Aménagement prévoit d'urbaniser l'espace entre le Canal et le Chemin d'Halluin.
La preuve que le curage des cours d'eau ne règle pas tout. Une réflexion s'impose sur les causes multiples des inondations. Le Kortekeer à Houthem près du Sentier de la Place.
Beaucoup ne jurent que par un curage régulier des petits cours d'eau comme le Kortekeer ou la Haute Planche. La photo ci-dessus peut faire réfléchir. La pelleteuse en question a travaillé de nombreuses journées tout au long du ruisseau depuis le territoire de Comines jusqu'à Houthem. Les alluvions ont été sorties du lit et déposées sur les berges. Malgré ce travail ardu et coûteux, la crue est restée inévitable, la preuve avec cette photo édifiante.
La preuve est également faite de l'importance de maintenir en l'état les zones par nature inondables, car sinon la crue se développera dans des lieux moins propices.
Faut-il arrêter le curage? Non, mais il faudrait veiller impérativement à diminuer les phénomènes d'érosion qui remplissent les cours d'eau et pour cela en cerner les causes. De fait, les c
ours d'eau se remplissent rapidement d'alluvions et ce pour de multiples raisons.Le Pont Mallet à la frontière avec Wijtschaete et Houthem. En amont, à gauche du pont sur le Kortekeer se forme un bassin de près de 60 cm plus haut que le débouché à l'aval.
D’autre part, il est évident que le nombre considérable d’obstacles de voirie qui traverse le bassin du Kortekeer tend à ralentir le flux des eaux. C’est un mal nécessaire qui implique que l’on maintienne en amont de chaque tête de pont ou siphon des zones basses qui permettent aux crues de se développer sans dommage.
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La Douve.
Quand la Douve se déchaîne au cœur de Warneton.
Le bassin de la Douve est le plus étendu de nos trois ruisseaux principaux. Il s'étend du Mont Noir à Warneton en recouvrant tout le versant sud de la région des Monts de Flandre.
Les pentes de cette région sont sillonnées d'une grande quantité de petits ruisseaux qui amènent l'eau vers Warneton à grande vitesse et avec une force érosive impressionnante.
On se rend compte de l'utilité de garder les zones inondables telles qu'elles sont et même de les rouvrir si elles ont été bouchées. Néanmoins, on retrouvera difficilement les surfaces qui un peu partout on été remblayées, d'où la nécessité de préserver celles qui restent sans croire qu'un bassin d'orage résoudra tous les problèmes.
Ici, c'est à l'amont de la ville qu'un projet d'urbanisation est demandé par la commune, le zoning des Quatre Rois dont les énormes surfaces imperméables laisseraient l'eau des précipitations dévaler vers la Douve elles aussi.
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1) Le maintien de bandes herbeuses entre les champs et les berges évite une part de l'érosion issue des parcelles cultivées.
2) Débordement dans le bassin de la Haute-Planche à Ten Brielen au pied de la colline de zandvoorde
Pourquoi se produisent les inondations? A cause de …
1) L'érosion et des dépôts d'alluvions dans les cours d'eau.
2) La vitesse d'écoulement de l'eau dans les bassins versants.
3) Le remblai des zones inondables.
Rappelons que les travaux qui occasionnent des modifications de relief doivent faire l'objet de demandes de permis.
Il faudra se référer scrupuleusement à la circulaire du Ministre Michel Foret de janvier 2003. Donc, en priorité, de ne plus laisser remplir inconsidérément les fonds de vallées pour quelques raisons et en tout lieu que ce soit.
Une prévention sage de ces phénomènes fera épargner des sommes importantes à la Région, à la Province et à la Commune de Comines-Warneton et aux citoyens.
Philippe Mouton
Conseiller Communal
Sylvie Dupont
Secrétaire de locale
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