Festival du premier roman de Chambéry
En partenariat avec la Bibliothèque Publique de la Ville de Mouscron
Depuis plus de 20 ans, le Festival du premier roman de Chambéry ac-
compagne avec la même énergie les débuts littéraires d’auteurs venus
d’horizons différents. Ils sont francophones, italophones ou hispanopho-
nes. Au fil des ans, le Festival a pu susciter curiosité et réflexion autour
de la littérature contemporaine et a développé une belle complicité entre
auteurs et lecteurs.
Rencontre avec Richard Andrieux, Wilfried N'Sondé, et Jennifer D. Richard.Depuis plus de 20 ans, le Festival du premier roman de Chambéry ac-
compagne avec la même énergie les débuts littéraires d’auteurs venus
d’horizons différents. Ils sont francophones, italophones ou hispanopho-
nes. Au fil des ans, le Festival a pu susciter curiosité et réflexion autour
de la littérature contemporaine et a développé une belle complicité entre
auteurs et lecteurs.
Prêt gratuit de ces quatre romans !
disponibles à la bibliothèque de Comines
José (Héloïse d’Ormesson)
«Premier jour de vacances : José a un programme chargé. Ce matin, il a
réinventé sept nouveaux mots du dictionnaire. En ce début d’après-midi,
l’enfant décide de changer tous ses amis de place dans sa chambre».
Son premier roman explore avec une infinie pudeur l’imaginaire d’un en-
fant à part, qui tient par un fil, suspendu entre deux mondes.
José (Héloïse d’Ormesson)
«Premier jour de vacances : José a un programme chargé. Ce matin, il a
réinventé sept nouveaux mots du dictionnaire. En ce début d’après-midi,
l’enfant décide de changer tous ses amis de place dans sa chambre».
Son premier roman explore avec une infinie pudeur l’imaginaire d’un en-
fant à part, qui tient par un fil, suspendu entre deux mondes.
Bleu poussière (Robert Laffont)
«… je crois que l’homme est capable de compassion jusqu’à un certain
point, mais qu’à partir du moment où il ne peut plus s’identifier à sa vic-
time, son sentiment se transforme en mépris. Même moi j’ai déjà éprouvé
cette distanciation. A l’école, quand les souffre-douleur commençaient à
accepter leur rôle et n’essayaient même plus de regagner le respect des
autres, je me mettais moi aussi à les mépriser. Si je n’ai jamais participé
au jeu des bourreaux, c’est uniquement parce qu’il arrivait que mon frère
en soit la cible, et je ne pouvais pas supporter ça».
«… je crois que l’homme est capable de compassion jusqu’à un certain
point, mais qu’à partir du moment où il ne peut plus s’identifier à sa vic-
time, son sentiment se transforme en mépris. Même moi j’ai déjà éprouvé
cette distanciation. A l’école, quand les souffre-douleur commençaient à
accepter leur rôle et n’essayaient même plus de regagner le respect des
autres, je me mettais moi aussi à les mépriser. Si je n’ai jamais participé
au jeu des bourreaux, c’est uniquement parce qu’il arrivait que mon frère
en soit la cible, et je ne pouvais pas supporter ça».
Le Coeur des enfants léopards (Actes Sud)
«Avec nos gueules à ne pas être comme les autres, Drissa et moi reste-
rons debout ! Ensemble, nous continuerons à nous étirer, toujours plus
grands et agiles, merveilleux, étranges, extraordinaires. Je lui prendrai la
main pour parfaire le grand écart, celui que nous tissons entre les conti-
nents, les mondes et aussi le temps. C’est le grand art de demain».
Son premier roman explore « la douleur, l’appartenance et la violence,
le désir et l’effroi».
«Avec nos gueules à ne pas être comme les autres, Drissa et moi reste-
rons debout ! Ensemble, nous continuerons à nous étirer, toujours plus
grands et agiles, merveilleux, étranges, extraordinaires. Je lui prendrai la
main pour parfaire le grand écart, celui que nous tissons entre les conti-
nents, les mondes et aussi le temps. C’est le grand art de demain».
Son premier roman explore « la douleur, l’appartenance et la violence,
le désir et l’effroi».
Eva Kristina Mindszenti
Les Inattendus (Stock)
«J’erre longtemps dans les couloirs. Le sommeil s’est toujours dérobé
sous moi. Je ne m’éteins que trois ou quatre heures par nuit. Maman a
toujours dit que j’étais une enfant difficile. Je ne lui laissais pas de répit.
Je veille. Ma soeur est partie. Il n’y a plus grand monde chez moi. Je
pense que je ne manque à personne. Bien sûr, maman voudrait que je
vienne la voir plus souvent. Elle ne comprend pas que, vivant à quelques
mètres d’elle, je ne la visite pas. Mais je sais aussi que c’est un soulage-
ment. Avoir des enfants coûte de l’argent.
Ma famille n’est pas fortunée. À la maison, je n’ai jamais servi à rien. Je
pleurais. J’avais faim. Jamais sommeil. J’ai grandi, appris, quitté l’école.
Mais je n’ai jamais été indispensable à mes parents. Sinon, ils viendraient
me visiter. Ils ne me laisseraient pas ici, au pavillon des enfants cassés. Je
ne vivrais pas à l’hôpital. Je ne sais pas qui abandonne qui ? J’hésite».
Les Inattendus (Stock)
«J’erre longtemps dans les couloirs. Le sommeil s’est toujours dérobé
sous moi. Je ne m’éteins que trois ou quatre heures par nuit. Maman a
toujours dit que j’étais une enfant difficile. Je ne lui laissais pas de répit.
Je veille. Ma soeur est partie. Il n’y a plus grand monde chez moi. Je
pense que je ne manque à personne. Bien sûr, maman voudrait que je
vienne la voir plus souvent. Elle ne comprend pas que, vivant à quelques
mètres d’elle, je ne la visite pas. Mais je sais aussi que c’est un soulage-
ment. Avoir des enfants coûte de l’argent.
Ma famille n’est pas fortunée. À la maison, je n’ai jamais servi à rien. Je
pleurais. J’avais faim. Jamais sommeil. J’ai grandi, appris, quitté l’école.
Mais je n’ai jamais été indispensable à mes parents. Sinon, ils viendraient
me visiter. Ils ne me laisseraient pas ici, au pavillon des enfants cassés. Je
ne vivrais pas à l’hôpital. Je ne sais pas qui abandonne qui ? J’hésite».
Bibliothécaire responsable : Françoise HERMANS
Rue de la Procession, 49 - 7780 Comines
Tél. : 056/55 45 49 - 056/55 49 58
Rue de la Procession, 49 - 7780 Comines
Tél. : 056/55 45 49 - 056/55 49 58
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