

est une association environnementaliste créée en 1978 à Mouscron. Elle est membre
d'Inter-Environnement Wallonie depuis 1980. Devenue asbl en 2003, elle a étendu ses activités en
2006 sur les entités de Comines et d'Estaimpuis
Importance des Prés de Lys comme Bassin de rétention d’eau
En Wallonie, dans l’enclave de Comines-Warneton, la Lys reçoit plusieurs affluents en rive gauche. Il s’agit
du ruisseau d’Esseu au quartier de la Haute-Loge, de la Rabecque , de la Warnave en amont de Warneton
Industrie, de la Douve en aval de Warneton , du Kortekeer à hauteur des écluses de Bas-Warneton et de la
Haute-Planche au Godshuis, à la frontière entre Comines et Wervik. Ces trois derniers ruisseaux sont les plus
importants de l’enclave wallonne, ils prennent tous les trois leur source en Flandre.
La Douve naît sur les pentes du Mont Noir. Elle coule d’ouest en est à la frontière de la France et de la
Flandre Occidentale. C’est au lieu-dit Saint-Quentin, qu’elle s’engage dans le canton de Comines-Warneton.
Elle serpente ensuite dans la plaine jusqu’à la Montagne du Château.
Le Kortekeer prend son nom au creux d’une vaste zone inondable au nord du hameau de la Chicane à
Houthem. Il est alimenté par une série de ruisseaux disposés en éventail, dont le principal appelé
«Bassevillebeek» provient de la route Ieper-Menen à l’ouest du village de Geluveld.
La Haute-Planche draine quant à elle la plaine agricole située à l’extrême est du canton de Comines-
Warneton. Les petits cours d’eau qui la forment proviennent du sud de Kruiseke et du sud du village de
Geluveld.
Une caractéristique de ces cours d’eau par rapport aux affluents français est d’avoir une pente relativement
forte, car ils proviennent de la régions des Monts de Flandre et de la ligne de partage des eaux de l’Yser et de
la Lys. Lors de fortes précipitations les eaux s’écoulent donc très rapidement vers la vallée mitoyenne.
Ces afflux rapides conjugués aux flux de la rivière elle-même ne manquent pas de remplir les zones encore
inondables en bordure de Lys.
Les récentes inondations de 2005, en Mai et en Juillet, illustrèrent fort bien ces phénomènes.
Le nouveau tracé à grand gabarit.
Ici à Comines entre le pont frontière et la station d’épuration, la Lys n’a pas été aménagée au gabarit européen
comme partout ailleurs entre Deulémont et Gent. Il reste environ un kilomètre de rivière à adapter.
Sur les plans préconisés par l’Administration des Voies Navigables, un nouveau lit serait creusé dans les Bas-
Prés depuis la frontière avec Wervicq, jusqu’au pont qui nous relie à Comines-France. Le nouveau tracé ferait
une boucle très peu marquée dans la moitié sud du rectangle considéré, c'est-à-dire à droite de la photo pour
rejoindre le pont frontière à l’arrière plan. Entre la Lys actuelle et son nouveau cours, une longue île très
effilée serait formée.
Le nouveau cours anéantirait malheureusement une partie fort importante de la roselière qui occupe
actuellement deux à trois hectares entre l’ancien tracé du chemin de fer et le plus grand bois de peupliers.
Ce marécage constitue un habitat qui se raréfie dans toute l’Europe et qui possède des caractéristiques qui
auraient pu justifier grandement sa candidature comme site Natura 2000. Ces parcelles sont la perle du site des
Bas-Prés.
Il est presque sûr qu’une route longerait ce nouveau tracé, empiétant plus encore dans la zone humide. Il est à
craindre que les allées et venues d’engins de chantier dans l’espace ne mette à mal la couche superficielle de
terre. Celle qui contient les graines, les racines, les rhizomes de toutes les plantes caractéristiques du milieu
humide.
De fait, les Français, les Flamands et les Wallons actuels sont voués dans l’avenir à être surtout des
riverains de la Lys. Une rivière propre, accueillante, récréative, porteuse de promesses touristiques
et de transport fluvial. Une rivière dont les mille et une fonctions ne pourront se contenter d’une voie
d’eau enserrée dans un canal à grand gabarit. Mais une rivière vivante dans une vallée verte,
élargie où cela est encore possible aux dimensions qui lui permettent des crues, des marais, des
bêtes sauvages et les rêves des gens qui se doivent de la transmettre à leur descendance. Philippe Mouton vice président d’Eco-Vie.
du ruisseau d’Esseu au quartier de la Haute-Loge, de la Rabecque , de la Warnave en amont de Warneton
Industrie, de la Douve en aval de Warneton , du Kortekeer à hauteur des écluses de Bas-Warneton et de la
Haute-Planche au Godshuis, à la frontière entre Comines et Wervik. Ces trois derniers ruisseaux sont les plus
importants de l’enclave wallonne, ils prennent tous les trois leur source en Flandre.
La Douve naît sur les pentes du Mont Noir. Elle coule d’ouest en est à la frontière de la France et de la
Flandre Occidentale. C’est au lieu-dit Saint-Quentin, qu’elle s’engage dans le canton de Comines-Warneton.
Elle serpente ensuite dans la plaine jusqu’à la Montagne du Château.
Le Kortekeer prend son nom au creux d’une vaste zone inondable au nord du hameau de la Chicane à
Houthem. Il est alimenté par une série de ruisseaux disposés en éventail, dont le principal appelé
«Bassevillebeek» provient de la route Ieper-Menen à l’ouest du village de Geluveld.
La Haute-Planche draine quant à elle la plaine agricole située à l’extrême est du canton de Comines-
Warneton. Les petits cours d’eau qui la forment proviennent du sud de Kruiseke et du sud du village de
Geluveld.
Une caractéristique de ces cours d’eau par rapport aux affluents français est d’avoir une pente relativement
forte, car ils proviennent de la régions des Monts de Flandre et de la ligne de partage des eaux de l’Yser et de
la Lys. Lors de fortes précipitations les eaux s’écoulent donc très rapidement vers la vallée mitoyenne.
Ces afflux rapides conjugués aux flux de la rivière elle-même ne manquent pas de remplir les zones encore
inondables en bordure de Lys.
Les récentes inondations de 2005, en Mai et en Juillet, illustrèrent fort bien ces phénomènes.
Le nouveau tracé à grand gabarit.
Ici à Comines entre le pont frontière et la station d’épuration, la Lys n’a pas été aménagée au gabarit européen
comme partout ailleurs entre Deulémont et Gent. Il reste environ un kilomètre de rivière à adapter.
Sur les plans préconisés par l’Administration des Voies Navigables, un nouveau lit serait creusé dans les Bas-
Prés depuis la frontière avec Wervicq, jusqu’au pont qui nous relie à Comines-France. Le nouveau tracé ferait
une boucle très peu marquée dans la moitié sud du rectangle considéré, c'est-à-dire à droite de la photo pour
rejoindre le pont frontière à l’arrière plan. Entre la Lys actuelle et son nouveau cours, une longue île très
effilée serait formée.
Le nouveau cours anéantirait malheureusement une partie fort importante de la roselière qui occupe
actuellement deux à trois hectares entre l’ancien tracé du chemin de fer et le plus grand bois de peupliers.
Ce marécage constitue un habitat qui se raréfie dans toute l’Europe et qui possède des caractéristiques qui
auraient pu justifier grandement sa candidature comme site Natura 2000. Ces parcelles sont la perle du site des
Bas-Prés.
Il est presque sûr qu’une route longerait ce nouveau tracé, empiétant plus encore dans la zone humide. Il est à
craindre que les allées et venues d’engins de chantier dans l’espace ne mette à mal la couche superficielle de
terre. Celle qui contient les graines, les racines, les rhizomes de toutes les plantes caractéristiques du milieu
humide.
De fait, les Français, les Flamands et les Wallons actuels sont voués dans l’avenir à être surtout des
riverains de la Lys. Une rivière propre, accueillante, récréative, porteuse de promesses touristiques
et de transport fluvial. Une rivière dont les mille et une fonctions ne pourront se contenter d’une voie
d’eau enserrée dans un canal à grand gabarit. Mais une rivière vivante dans une vallée verte,
élargie où cela est encore possible aux dimensions qui lui permettent des crues, des marais, des
bêtes sauvages et les rêves des gens qui se doivent de la transmettre à leur descendance. Philippe Mouton vice président d’Eco-Vie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire