La bataille de La Basse-Ville, en 1917, est longtemps restée assez méconnue du grand public. Pourtant, elle fut une des batailles majeures pour les Néo-Zélandais et les Maoris, qui la considèrent, dans une certaine mesure, comme un acte fondateur de leur nation. Alors que longtemps, elle est restée peu ou même pas du tout connue dans la mémoire de la Guerre, la Bataille de la Basse-Ville, à l’été 1917, verra plus de 1.000 soldats Néo-Zélandais y mourir.
Ayant vécu quelque douze années en Nouvelle-Zélande, Dominique Cooreman a pu recueillir nombre de témoignages directs et indirects, qu’elle combine avec ses recherches dans les archives et sur le terrain : elle est maintenant la grande spécialiste de cette bataille, qu’elle a évoquée dans un livre intitulé “La Basse-Ville 1917: New Zealand voices from Flanders Fields”.
C’est cet épisode de la Première Guerre mondiale qu’elle évoquera pour nous. Le déroulé de la bataille, les témoignages des Maoris, les distinctions militaires et la stèle à la mémoire du sergent Maori Charles Rangiwawahia Sciacia qui fut érigée à Warneton, feront l’objet de cette conférence.
Par sa recherche, la conférencière a pu remettre au premier plan cette bataille si importante pour les Maoris. Elle a donné aux familles des soldats Maoris les éclaircissements et le contexte qui leur permettent de prendre sur elles le souvenir de leurs ancêtres. Encore aujourd’hui, Dominique Cooreman œuvre à la reconnaissance du sacrifice de ces soldats, par son livre, ses conférences en Belgique et en Nouvelle-Zélande et par sa page Facebook.
La conférence se tiendra dans l’église Saints-Pierre-et-Paul à 7784 Warneton (Belgique), le vendredi 5 décembre prochain à 20h.
Le prix d’entrée est fixé à 4 euros. Aucune réservation n’est requise.
À l’occasion de cette conférence, le tome 55 des Mémoires de la Société d’Histoire sera également en vente pour la somme de 25 €.


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