En 2002, les bénévoles du Télévie ont commencé à cuire des crêpes. Depuis le succès va crescendo.
Une fois encore, l’opération Télévie a connu un gros succès. Le principe: les citoyens commandent des paquets de huit crêpes (5€), qu’ils viennent chercher dans les cuisines du Collège de la Lys ou qui sont livrés à domicile. D’autres sont vendues dans plusieurs commerces ou acheter par des homes.
«En 2002, nous avons organisé une après-midi de détente pour gagner de l’argent en faveur du Télévie; comme elle avait lieu aux alentours de la chandeleur, nous avons fait des crêpes. L’animation a été supprimée, mais les crêpes ont toujours trouvé des amateurs!», se réjouit Ghislaine Collie, fidèle au poste durant toutes ces années.
Vendredi, dès que les élèves quittent les cuisines, les bénévoles prennent possession des casseroles et fourneaux. «Nous remercions le collège de la Lys de nous permettre d’occuper gratuitement les locaux et d’utiliser le matériel, mais aussi d’offrir l’électricité, se réjouit Anne Tancrez. Quand on arrive, les élèves ont déjà réalisé les mélanges pour la cuisson du vendredi et l’on peut se mettre directement aux fourneaux. Certains ont cuit des crêpes jusqu’à 23 h 30!»
2 160 œufs cassés à la main
Samedi et dimanche, c’est rebelote pour une équipe d’une quinzaine de bénévoles, parmi lesquels le plus jeune a 16 ans et l’aîné 75 ans, qui doivent répondre à une demande qui va crescendo. Les chiffres en attestent: en 2002, 1 380 crêpes ont été cuites. En 2019, un nouveau record a été établi avec 7 808 crêpes, soit 976 paquets de huit!
Ce qui exige une sacrée équipe et une sacrée organisation: «Nous avons réalisé 72 mélanges de 30 litres, soit 2 160 litres! Chaque préparation exige 30 œufs, explique Serge Titeca, l’une des chevilles ouvrières de l’opération. Et ces 2 160 œufs, nous les avons tous cassés à la main!»
La plupart des ingrédients sont offerts: le lait provient de deux fermes, les œufs d’un pondoir et de particuliers, etc. «Certains commerçants nous offrent de la farine, d’autres de l’argent. Nous ne nous plaignons pas de la générosité. Par contre, davantage de personnes pour cuire les crêpes permettrait de se relayer», conclut Ghislaine Collie.
Les bénéfices sont reversés au Fonds de recherche scientifique afin de combattre la leucémie et le cancer.
M-F.Ph
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