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16.2.19

Comines - Marick Biokou a reçu l’ordre de quitter la Belgique.

Malgré de multiples soutiens et une intégration parfaite, Marick Biokou a reçu l’ordre de quitter la Belgique. Une pétition est en cours…
Depuis 2006, Marick Biokou, originaire du Bénin, vit à Comines. Sa présence dans l’entité est due à l’amitié de son père, l’artiste sculpteur-forgeron Simonet Biokou, avec les milieux culturels locaux. En 2013, Marick a même été élu Mister Comines et on le rencontre régulièrement comme chanteur et guitariste du groupe «The Blend».
Treize années plus tard, alors qu’il est âgé de 30 ans, il vient de recevoir son troisième ordre de quitter le territoire, qui prend cours le 31 janvier! «Nous avons déposé un recours auprès de la ministre de l’asile et des migrations, Maggie De Block, et allons lui envoyer une lettre accompagnée d’une pétition signée par nos amis et connaissances», expliquent complètement dépités et très tristes, Béa et Philippe Marsac, qui l’hébergent depuis des années.
«J’ai fait des études en informatique au collège technique Saint-Joseph avant de continuer dans la même voie à Tournai, précise Marick. Je suis ensuite revenu à Comines pour étudier l’électricité. Diplômé, j’ai été embauché par la Ceratec mais quand mon titre de séjour d’étudiant n’a plus été valable, l’entreprise ne pouvait plus m’employer. Elle a alors effectué les démarches afin de régulariser ma situation. En mars 2016, la demande a été déclarée non-recevable.»
Ce qui lui a valu un premier ordre de quitter le territoire. La famille prend un avocat et son titre de séjour est à nouveau refusé, avec ordre de quitter le territoire le 11 juillet 2016. Il reprend alors des études au collège technique pour décrocher un diplôme de maintenance en électricité, métier en pénurie. «J’ai fait des stages chez Poppies et l’entreprise veut m’embaucher dès que mes papiers seront en ordre.»
Pas d’accord entre la Belgique et le Bénin
Un nouveau dossier est introduit en septembre 2018, qui se conclut par un refus.
«Il n’y a pas vraiment de justification claire, précise Béa Marsac. Le souci est qu’il n’y a pas d’accord entre le Bénin et la Belgique. En plus, on lui reproche de ne pas être parti suite aux deux premiers ordres de quitter le territoire. Mais, après 13 années en Belgique, comment va-t-il se réinsérer au Bénin, un pays en crise où il n’y a pas vraiment de travail pour ses connaissances? C’est ici qu’il veut travailler et vivre!»
La famille vient de lancer une pétition afin que Marick puisse rester dans sa patrie d’adoption. 

Pétition pour Marick voir ici

édition l'avenir

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