Dès
la Chandeleur, les jours s’allongent. Mais la nuit tombe
suffisamment tôt pour que des enfants écoutent des histoires.
Surtout si ce sont des enfants eux-mêmes qui les écrivent et les
racontent. «La première fois que notre école Saint-Henri
d’Houthem a participé à la nuit des contes, c’était au début
des années 2000 lorsqu’elle avait été organisée par le Centre
culturel au hall des sports. Les élèves de première et deuxième
primaires ont raconté des histoires qui se passaient dans la région
ou en Ardennes», nous précise leur instituteur Philippe Mouton.
Depuis lors, cette fabuleuse histoire contée a continué son chemin.
Sur la route de cette activité scolaire nocturne, les autres classes
de l’école ont rejoint les petits conteurs.
Depuis
quelques années, un repas bien mérité après avoir écouté les
divers récits (certaines années par un froid plus piquant qu’en
2017) réchauffe le cœur et le corps des participants.
Ce
dernier vendredi, la soirée a commencé par une courte balade dans
le village plongé dans la noirceur. Des plus grands élèves étaient
répartis le long du parcours pour lire aux passants une courte
citation d’auteurs. Ensuite, parents et amis se sont retrouvés
sous le préau pour écouter les histoires des élèves de M.
Philippe et Mlle Aurore.
Un
tour du monde
«Les
premières années sont dans les prémices de la lecture, ajoute
M. Philippe. Ils sont en plein chantier. Les deuxièmes
années se débrouillent déjà beaucoup mieux. Tous les élèves ont
inventé une histoire personnelle sur le thème du tour du monde avec
le coq Choubichou. Ce fut une année très dense avec des histoires
assez longues. Les élèves de deuxième année aident leurs
condisciples de première à écrire leur histoire.»
Un
fameux défi est ainsi relevé par ces classes de début de primaire.
Une aventure que l’émission «C Kid» de Libellule FM (107.8)
suit, depuis plus de cinq ans, en enregistrant en classe les élèves
quelques jours avant
le grand soir. Vous pouvez écouter les petits conteurs en radio le
samedi11 février à 14 h et le mardi 14 h février à 16 h.
Édouard
DEBELDER - L'Avenir
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