les
Équipes populaires avaient confiné pas mal de monde en la salle du
Poulailler à Bas-Warneton. L’occasion: la fête pour la mise à la
retraite d’un petit Italien (!) Michele Di Nanno, secrétaire
régional des Équipes populaires du Hainaut Occidental. Ils étaient
plus d’une quinzaine venus de Tournai, Mons, Mouscron à avoir
rallié le village des Bas-Mountches.
Né
en Italie, Michele est arrivé à deux ans à Baudour. Il est resté
très attaché à la région montoise. C’est là qu’il a commencé
sa vie professionnelle comme tourneur-fraiseur au Porcelaine de
Baudour. En 1987, il intègre les Équipes populaires avant de
devenir président national de 1998 à 2011. En 2009, il rencontre le
groupe de Comines. Jean-Pierre Loof, président de ce groupe local
nous en parle: «A Comines, les Équipes
populaires avaient été créées en 1973. Michele, dès son arrivée,
a donné un souffle nouveau en proposant des débats publics. Un
atout supplémentaire était la présence du bourgmestre Gilbert
Deleu qui se mettait à l’écoute des suggestions des membres.
Michele nous a aussi permis d’ouvrir l’équipe aux dimensions
régionales et nationales.»
Émeline
Brouillard, animatrice régionale travaille (travaillait!) depuis
quelques années avec Michele: «Cela
fait 7 ans qu’il était parti de Mons pour fédérer la région du
Hainaut Occidental, pour chouchouter les six groupes locaux ainsi que
les collectifs aux quatre coins de ce territoire. Il m’a laissé
une entière liberté dans mon travail.»
«Ma vie n’est pas
finie!»
Cette
rencontre organisée par la section cominoise constituait l’unique
hommage des Équipes populaires en Hainaut Occidental pour cette mise
à la retraite. D’où la présence de représentants nationaux ou
régionaux des Équipes populaires, mais aussi du MOC, de la JOC, des
mutualités, de la Plateforme Migrants à Tournai, etc.
Michele
a d’abord réconforté l’assemblée: «Je
ne m’en vais pas. Ma vie n’est pas finie! Mon autre famille à
l’époque était la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne). Un
mouvement sans les militants n’est pas un mouvement. Il faut oser
faire des choses pour dénoncer l’arbitraire».
Après
avoir présenté son successeur, Frédéric Triest, Michele
confie: «L’Équipe de Comines, c’est
la grande famille! En arrivant ici, c’était comme si on se
connaissait depuis longtemps!» des photos ici
E.D l"avenir
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