Les
réformes visant à rendre le travail flexible ont le ven en poupe.
Dès
2017, le travail
étudiant
sera calculé en heures (et non plus en jours) pour renforcer la
flexibilité. En plus d’offrir une excellente première
expérience du marché du travail, l’engagement d’étudiants en
entreprise offre des avantages
financiers
tant pour
les étudiants
que pour
les entreprises.
Pour
rappel, le travail étudiant n’est pas soumis au précompte
professionnel (impôt) et bénéficie d’une cotisation sociale
réduite au taux unique de 8,14 % (dont 5,43 % à charge de
l’employeur et 2,71 % à charge de l’étudiant). Jusqu’alors,
ces conditions avantageuses sont limitées
dans la durée, cinquante
jours d’activité. Cette règle a pour inconvénient qu’un
étudiant qui ne travaille que quatre heures par jour se voit «
décompter » une journée de son quota. A
partir de 2017,
ce quota ne sera plus établi en jours mais en
heures
et la ministre des Affaires Sociales, Maggie De Block, a proposé de
profiter de ce changement pour
augmenter le nombre d’heures
autorisées à 550 heures.
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