Des
préfabriqués qui doivent disparaître, des associations sans
domicile fixe, d’autres à l’étroit… avec l’aménagement de
l’ex site de Monsieur Bricolage, on assiste à un jeu des chaises
musicales. Revue d’effectifs.
La
Ville avait racheté en 2012 le site de l’ex Monsieur Bricolage, à
côté de Carrefour Market, le long de la Lys. Un bâtiment de
1485 m², acheté alors comme réserve foncière en vue d’une
relocalisation des associations qui occupaient les préfabriqués de
l’école Brassens. Des préfabriqués qui doivent être démolis
cet été, ou plus vraisemblablement l’été prochain. Car ces
préfabriqués dépendent justement de la réalisation des travaux de
l’ex Monsieur Bricolage. Le permis de construire nécessitant six
mois d’instruction - en raison de l’accueil du public -
pourrait être délivré sous peu.
Reste
que tout n’est pas encore arrêté sur ce que l’on y trouvera à
l’intérieur. Ce qui est sûr, c’est que les associations
utilisant les préfabriqués comme les scouts, Renov meubles, la
peinture pour le plaisir ou Flandre Joyeuse, y trouveront refuge. Les
centres de loisirs ados, installés aujourd’hui dans le centre
Ducarin, y auront également une salle. La salle libérée étant
destinée aux Restos du cœur, qui utilisent actuellement un autre
préfabriqué rue de Linselles. Pour une unité de lieu avec le
Secours catholique qui a trouvé refuge il y a peu à Ducarin.
Deux
salles de danse
L’unité
pourrait guider d’autres choix municipaux : ainsi Flandre
Joyeuse pourrait être accompagnée d’Arabesque dans le bâtiment
réaménagé, avec chacun sa salle de danse et son lieu de stockage.
Mais Arabesque avait une salle neuve depuis 2008, dans le nouveau
complexe sportif, à côté de l’haltérophilie. Cette salle
pourrait alors être réaménagée pour le combat complet, qui se
rapprocherait ainsi du Dojo au sein même du complexe sportif. Combat
complet qui aujourd’hui se retrouve dans une salle du centre
Ducarin, derrière le bassin d’apprentissage, une ancienne salle de
danse… utilisée à l’époque par Arabesque.
Autre
invité potentiel : le comité des louches, qui utilise
aujourd’hui un local dans les bâtiments des services techniques.
Ce qui libérerait cet espace pour les services municipaux.
Un
espace pour le comité des louches
Aujourd’hui,
le comité des louches dispose d’un local dans les bâtiments des
services techniques. L’idée de la municipalité serait donc de
réaffecter ce local aux services municipaux en installant le comité
des louches dans ce nouveau bâtiment. Jean-Claude Lecointre,
président du comité, dit peser le pour et le contre de cet éventuel
déménagement. Il y aurait des avantages, comme un local plus grand,
plus pratique, aménagé, où 6 ou 7 plates-formes des chars
pourraient rester à l’abri alors qu’aujourd’hui, elles restent
à l’année dehors. « On peut même imaginer que
certains chars incontournables n’auront plus besoin d’être
démontés d’une année sur l’autre ».
Historiquement, le comité des louches est né 1884 dans ce quartier
du château. Rue du château précisément. Cent trente ans plus,
revoir le comité s’installer à deux pas aurait une certaine
symbolique…
Parmi
les contraintes, le besoin d’une porte de 5,7 m, la
circulation pour déplacer les chars, pour les mettre aux locaux
techniques quelques jours avant la fête des louches (coincée par la
présence de la fête foraine)… Une nouvelle rencontre doit avoir
lieu entre le comité et la mairie pour que cette solution puisse
convenir à tout le monde. Le maire Alain Detournay assurait
néanmoins que si le comité des louches ne déménageait pas,
l’espace libre de Monsieur Bricolage servirait aux services
techniques.
Deux
salles de danse?
Deux
nouvelles salles de danse dans le futur bâtiment, n’est-ce pas de
trop ? D’un côté, Arabesque, environ 250 licencié(e)s, de
l’autre Flandre Joyeuse et ses mousquetaires, environ
280 adhérent(e)s. Difficile d’imaginer une réunification des
deux structures. Parce qu’elles ne proposent pas exactement les
mêmes activités, et qu’il y aurait aussi et toujours
embouteillage pour les créneaux.
Flandre
Joyeuse, qui a déjà décroché des titres européens en
représentant la France, fait valoir son statut de sans domicile fixe
depuis sa création il y a plus de 40 ans. « On
attend toujours une salle, explique Fabrice Beernaert. Les
discussions sont en cours ». Des entraînements salle
Nathalie Cornille, d’autres dans les préfabriqués, un local de
stockage de 300 m² qu’ils doivent louer pour costume et
décor… l’association attend avec impatience un vrai chez-soi.
Reste que si la salle de danse semble d’une taille satisfaisante
avec 70 m² - toutes les activités ne pourraient s’y
dérouler – on ne leur proposerait actuellement que 160 m²
pour le stockage. Pas assez.
De
son côté, Marine Cayetant, pour Arabesque, reconnaît que
l’association dispose d’une belle salle au complexe sportif. Mais
qui est mal insonorisée, au grand dam des riverains qui se plaignent
régulièrement. « Surtout quand les deux associations
répètent en même temps », reconnaît-elle. « Que
chaque association ait sa salle, qu’elle gère ses créneaux,
serait bien pour tout le monde ».
Si
déménagement il devait y avoir, Arabesque se réjouirait d’avoir
une salle avec miroir et parquet. Reste que l’une des deux salles
de danse pourrait avoir des poteaux au milieu. Pour les
chorégraphies…
Florent
Steinling nord éclair france
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