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9.2.15

Comines-France – bientôt une piscine ?

Comines-Belgique possède déjà un bassin de natation (Aqualys) mais il était prévu de l'agrandir, côté français. L’idée était de permettre aux nageurs des deux côtés de la frontière de profiter des infrastructures. Mais finalement, cela ne s'est pas fait.
Il y avait aussi un problème législatif. Cela peut paraître étonnant mais dans les piscines, les règles ne sont pas les mêmes en France et en Belgique. On n'autorise pas le même nombre de nageurs par couloirs. Cela risquait donc d'être difficile à respecter dans une "piscine transfrontalière".Enfin, pour couler le projet une fois pour toutes, les Français ont déclaré vouloir leur propre piscine.

1 Des projets abandonnés
En 2005, la communauté urbaine lance un plan piscine. Pour la Vallée de la Lys, est prévue une étude de faisabilité de l’extension d’Aqualys, la piscine de Comines Belgique, après la fermeture de la piscine Ducarin, en 2004, à Comines. Étude lancée en 2007 qui aboutira, cinq plus tard à l’abandon du projet. Trop d’écueils juridiques et financiers. Il y a quelques jours, le nouveau vice-président aux sports de la MEL, Dany Wattebled, annonçait aux communes concernées la fin du projet de stade d’eau vive entre Quesnoy-sur-Deûle et Verlinghem. En période de vache maigre…
2 Un besoin de piscine
« Dès que l’on a su que le projet de piscine transfrontalière ne se ferait pas, j’ai relancé la communauté urbaine pour qu’il y ait une piscine intercommunale dans la Vallée de la Lys », pointe Jacques Rémory, le maire de Linselles. Un besoin essentiel pour ces centaines d’enfants qui peinent à trouver des créneaux scolaires dans les piscines d’Halluin, Roncq ou de Comines Belgique. Même le bassin d’apprentissage du centre Ducarin à Comines aurait dû fermer, vu les gaspillages d’eau et son coût.
3 En rivalité avec d’autres sites
Oui mais voilà, aujourd’hui, même si la Vallée de la Lys « était en pôle position », comme le dit le président d’Euralys, Alain Detournay, la réflexion de la MEL porte sur un secteur plus étendu, pointant le besoin d’une piscine sur le versant nord-ouest. En clair, le site de la Vallée de la Lys se retrouve en concurrence avec deux autres sites : la base de loisirs de Pérenchies-Verlinghem et feu le stade d’eau vive entre Quesnoy et Verlinghem. Les élus reconnaissent qu’il sera plus facile de financer le projet - la MEL ne financera pas intégralement le projet, mais 50 % d’un bassin pour les scolaires - à une dizaine de communes qu’à cinq.
4 Le site CSRU
Si le projet se faisait dans la Vallée de la Lys, où faudrait-il l’implanter ? Pour J. Rémory, le terrain est tout trouvé : les 10 ha qui appartiennent déjà à la MEL, sur le territoire de Comines, à la limite de Wervicq-Sud et Linselles. Un terrain qui prévoyait un centre de stockage des résidus ultimes, un projet abandonné. Dans les plans de contrats de territoire de la communauté urbaine de décembre 2013, ce site doit être conservé « pour un équipement structurant du bassin de vie ».
Florent Steinling nord éclair fr




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