Comines-Belgique
possède déjà un bassin de natation (Aqualys) mais il était prévu
de l'agrandir, côté français. L’idée était de permettre aux
nageurs des deux côtés de la frontière de profiter des
infrastructures. Mais finalement, cela ne s'est pas fait.
Il
y avait aussi un problème législatif. Cela peut paraître étonnant
mais dans les piscines, les règles ne sont pas les mêmes en France
et en Belgique. On n'autorise pas le même nombre de nageurs par
couloirs. Cela risquait donc d'être difficile à respecter dans une
"piscine transfrontalière".Enfin,
pour couler le projet une fois pour toutes, les Français ont déclaré
vouloir leur propre piscine.
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Des projets abandonnés
En
2005, la communauté urbaine lance un plan piscine. Pour la Vallée
de la Lys, est prévue une étude de faisabilité de l’extension
d’Aqualys, la piscine de Comines Belgique, après la fermeture de
la piscine Ducarin, en 2004, à Comines. Étude lancée en 2007 qui
aboutira, cinq plus tard à l’abandon du projet. Trop d’écueils
juridiques et financiers. Il y a quelques jours, le nouveau
vice-président aux sports de la MEL, Dany Wattebled, annonçait aux
communes concernées la fin du projet de stade d’eau vive entre
Quesnoy-sur-Deûle et Verlinghem. En période de vache maigre…
2
Un besoin de piscine
« Dès
que l’on a su que le projet de piscine transfrontalière ne se
ferait pas, j’ai relancé la communauté urbaine pour qu’il y ait
une piscine intercommunale dans la Vallée de la Lys »,
pointe Jacques Rémory, le maire de Linselles. Un besoin essentiel
pour ces centaines d’enfants qui peinent à trouver des créneaux
scolaires dans les piscines d’Halluin, Roncq ou de Comines
Belgique. Même le bassin d’apprentissage du centre Ducarin à
Comines aurait dû fermer, vu les gaspillages d’eau et son coût.
3
En rivalité avec d’autres sites
Oui
mais voilà, aujourd’hui, même si la Vallée de la Lys « était
en pôle position », comme le dit le président d’Euralys,
Alain Detournay, la réflexion de la MEL porte sur un secteur plus
étendu, pointant le besoin d’une piscine sur le versant
nord-ouest. En clair, le site de la Vallée de la Lys se retrouve en
concurrence avec deux autres sites : la base de loisirs de
Pérenchies-Verlinghem et feu le stade d’eau vive entre Quesnoy et
Verlinghem. Les élus reconnaissent qu’il sera plus facile de
financer le projet - la MEL ne financera pas intégralement le
projet, mais 50 % d’un bassin pour les scolaires - à une dizaine
de communes qu’à cinq.
4
Le site CSRU
Si
le projet se faisait dans la Vallée de la Lys, où faudrait-il
l’implanter ? Pour J. Rémory, le terrain est tout trouvé : les 10
ha qui appartiennent déjà à la MEL, sur le territoire de Comines,
à la limite de Wervicq-Sud et Linselles. Un terrain qui prévoyait
un centre de stockage des résidus ultimes, un projet abandonné.
Dans les plans de contrats de territoire de la communauté urbaine de
décembre 2013, ce site doit être conservé « pour un
équipement structurant du bassin de vie ».
Florent
Steinling nord éclair fr
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