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30.6.14

Houthem - Le club d’aéromodélisme AMCA a proposé, un des rares meetings belges consacrés uniquement aux hélicos.

Il y a peu, le ciel de la campagne houthémoise avait pris des couleurs. Les champs (du côté de
la rue de Dadizele) ont été survolés par 80 hélicoptères; pas des vrais, mais ceux du club de l’aéromodélisme AMCA. Malgré tout, certains étaient impressionnants comme leStatMedEvac. Avec ses 29 kg, ses 2,50 mètres de longueur et ses 2,40 m d’envergure, il peut atteindre une vitesse de 80 km/h.

Par sa convivialité, le club de Comines attire de nombreux Français et Flandriens. En Belgique, on compte 150 clubs d’aéromodélisme avec 7 000 membres.
Un des rares meetings en Belgique «100% hélicos» avait lieu, dimanche dernier dans les installations du club. Une bonne vingtaine de pilotes chevronnés de France et de Belgique sont venus avec des maquettes, des 3D ou des drones, le tout à moteur thermique ou électrique.
 Le Maign de Dunkerque venait pour la première fois à Houthem«J’ai amené deux maquettes qui reproduisent des hélicos existants. Ce sont des achats en kit que l’on doit assembler, peindre, décorer. Cela prend plusieurs centaines d’heures. Le vol avec des maquettes se rapproche du vol réel. C’est par des forums internet que j’ai eu connaissance de cet événement. L’accueil est super!»
Pendant toute la journée, plus de 200 personnes sont venues admirer les prouesses en vol des hélicos tout en profitant de la terrasse ensoleillée du bar et du barbecue. Impressionnant ces vols acrobatiques en 3D «même si ce n’est pas très réaliste», précise Wim Vermandere, un jeune passionné de Wervicq. Le pilotage d’un hélicoptère est plus difficile que celui d’un avion. Le public a été subjugué par les vols de drones et a pu admirer un vol automatique programmé par GPS avec vidéo en direct. D’ailleursTanguy, le club compte utiliser des drones, cet été, pour aller photographier de haut les cimetières 14/18 de notre région. «Je suis un passionné de photos et vidéos et d’aéromodélisme», développe Joseph, un jeune Lillois, membre de l’AMCA. «Avec le drone, j’ai fait le mélange des deux passions. Je suis un autodidacte; je cherche moi-même des résolutions à mes problèmes. Je choisis moi-même les différentes parties à monter. Cela me permet d’optimiser le poids du drone pour le faire voler 25 minutes. La durée d’un vol est en moyenne de 10 à 15 minutes.» Voilà une bien belle passion qui demande des bases en électromécanique ainsi que de l’argent et du temps à y consacrer.  

Édouard Debelder l'avenir


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