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18.3.14

Mouscron : les ambulanciers intervenant à Menin priés de parler le néerlandais

La bourgmestre de Menin appelle les services d’urgence francophones amenés à intervenir de part et d’autre de la frontière linguistique dans la région de Mouscron à inclure au moins une personne maîtrisant le néerlandais dans leur équipe médicale.
La bourgmestre Martine Fournier (CD & V) évoque le cas de Rekkem (section de la ville de Menin), plus facilement accessible depuis Mouscron et où les services d’urgence francophones arrivent plus rapidement que leurs collègues néerlandophones.
«Il n’y a pas de mal à ça, mais le fait d’intervenir de part et d’autre de la frontière linguistique peut engendrer des malentendus avec les patients. Il arrive encore trop souvent que les médecins ou le personnel médical de Mouscron ne maîtrisent pas le néerlandais », souligne la bourgmestre. «Il faut que ce problème soit résolu avant qu’il y ait des victimes ».
Police et pompiers avaient servi d’interprètes
Il y a quelques mois, une mini-tornade avait provoqué d’importants dégâts à Rekkem, détruisant une ferme et emportant la toiture d’une maison. Un homme avait été grièvement blessé. Or aucun intervenant du SMUR envoyé sur place ne parlait le néerlandais. Les médecins avaient dû demander à la police et aux pompiers de leur servir d’interprètes.
«Il s’agit de situations absurdes auxquelles je veux mettre un terme », affirme la bourgmestre, qui demande à ce que «les services d’urgence francophones incluent, pour chaque intervention, au moins une personne maîtrisant le néerlandais dans l’équipe médicale envoyée sur place ».
Pas de mesure juridique
De son côté le gouverneur de la province, Carl Decaluwé, reconnaît qu’il y a un problème, mais «sur le plan juridique, aucune mesure ne contraint un médecin flamand ou néerlandophone à accompagner une équipe d’intervention médicale wallonne. C’est inhérent à la loi sur la frontière linguistique », précise-t-il.
Martine Fournier fait de l’usage de la langue son principal cheval de bataille. Depuis le 1er janvier, par exemple, les employés communaux de Menin ne peuvent plus parler qu’en néerlandais.
Source Belga


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