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11.3.14

Comines- Michel n’est pas mort pour rien : la troupe « Histoire sans fil » a permis à des jeunes de se révéler sur scène.

Le 8 mars est journée de la femme. Ce jour-là et le suivant, la troupe de théâtre de « Vie Féminine » a montré l’étendue de son talent.
 Ce week-end, samedi soir et dimanche après-midi, la troupe de théâtre « Histoire sans fil » a présenté sa représentation annuelle devant un public nombreux.
La troupe de théâtre est née il y a quinze ans, dans la mouvance de la section locale de « Vie Féminine », présidée actuellement par Christine Pauwels. Au fil des années, les membres ont évolué ; certaines ont quitté la troupe et d’autres sont venues avec leurs enfants. C’est ainsi que depuis trois ans, la troupe s’est davantage tourné vers les plus jeunes : « En plus, il n’y a pas vraiment de théâtre pour les enfants et les adolescents à Comines, sauf l’improvisation, qui est un art assez spécifique, explique la responsable, Pascaline Naessens. Ce spectacle représente huit mois de travail ; nous avons répété chaque semaine à la MJC. Nous travaillons le texte de théâtre, la danse, etc. »
Ecrite et améliorée par la troupe
 La pièce de théâtre intitulée « Qui a tué Michel ? » a été écrite du début à la fin par Pascaline Naessens. « Chaque fois que j’ai une idée ou qu’une phrase me vient à l’esprit, je l’écris sur un papier. Après quelques temps, je place toutes ces notes sur une grande feuille avec l’objectif d’en faire une histoire. J’écris ensuite les répliques en fonction des acteurs et j’essais de distribuer les rôles au mieux. Les jeunes peuvent donner leur avis sur le texte ou la mise en scène. C’est un vrai travail d’équipe.  Quant au décor, tout est fait par nos soins ! »
L’histoire en bref : un cadavre a été découvert, à moitié brûlé, avec une balle dans la tête. La police fait son enquête de voisinage et découvre une belle galerie de portraits : la voisine Isabelle, avec son mari et son amant ; d’autres à qui Michel avait donné de l’argent, etc. Les mobiles du crime ne manquent pas. Et l’enquête comporte bien des fausses pistes !
Durant deux fois une heure, séparée par un entracte, les acteurs ont montré l’étendue de leur talent dans bien des domaines. Il y a bien sûr le théâtre, avec l’histoire du pauvre Michel, mais aussi neuf intermèdes qui permettent aux acteurs et aux danseurs de se changer. Sans oublier les sketches, les prestations musicales à la guitare, etc. Le tout dans des costumes qui ont exigé bien du travail.
En bref, les jeunes sont sortis grandis de cette expérience aux multiples facettes. Et les spectateurs ont passé une bonne soirée !

Des répliques de théâtre, mais aussi des chorégraphies Le concept est intéressant parce qu’il permet à tous les jeunes de la troupe de monter sur scène.
Alors qu’habituellement, la troupe répète et joue le spectacle à la MJC, cette année, les acteurs sont montés sur la scène de la salle communale de Bas-Warneton. « La scène de la MJC est trop grande, de même que la salle. En plus, vu les disponibilités, on ne pouvait jouer qu’une seule fois ; ce qui était un peu frustrant après huit mois de travail, précise Pascaline Naessens. Ici, la scène n’est pas très grande et on a dû s’adapter, notamment pour les chorégraphies où il parfois fallu diminuer le nombre de danseurs. »Le but n’est pas de faire des bénéfices : « Si on entre dans nos frais, on est content. Le plus important, c’est que les jeunes s’amusent et prennent confiance en eux.  Nous n’essayons pas d’être parfaits et nous sommes ouverts à toutes les critiques, dans le but de s’améliorer. »

Un défi visiblement réussi quand on considère l’ambiance qui régnait sur scène et parmi les spectateurs. Tant l’histoire que les prestations musicales ont été d’excellente facture, dans des registres parfois difficiles, comme la prestation de Sébastien et Anne-Lise, à la guitare, de la chanson « J’ai demandé à la Lune » d’Indochine. Mention spéciale également pour « Belle », chanson de la comédie musicale « Notre-Dame de Paris » ou de « Men in Black ».
Sans oublier l’intermède final, avec tous les acteurs en scène, sur l’air entraînant de « Alexandrie Alexandra » de Claude François.
Pour leur troisième représentation avec des jeunes, la troupe « Histoire sans fil » a assumé !    M.F.PH l'avenir
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