Vendredi
dernier, le bâtiment des classes du primaire du Castel, implantation
Saint-Henri de l’avenue des Châteaux, a été rasé. Un événement
qu’attendait le directeur Serge Raveschot depuis quelques
années :«C’est le résultat de huit
années d’efforts, soit depuis que je suis à la tête de l’école.
L’infrastructure datait de 1955 et ne convenait plus aux normes
actuelles, surtout en ce qui concerne la sécurité. Nous l’avions
pourtant toujours très bien entretenue, mais à un moment donné la
structure commence à poser des problèmes insolubles.»
La
semaine a été consacrée à trier les différents matériaux et, ce
vendredi, l’entreprise de terrassement était déjà à
l’œuvre. «La nouvelle construction
comprendra huit classes primaires, dans le même style que les
bâtiments du maternel et que la cantine, construits en 2001. Si
ceux-ci ne comportent qu’un rez-de-chaussée, le nouveau bloc
comprendra un étage. Ce qui nous permet de gagner de la surface au
sol et de diminuer le coût. La firme Dujardin de Comines a remporté
le marché.»
Souci
de taille pour le directeur, il a fallu recaser les élèves : «Nous
avons fait des aménagements dans les bâtiments que nous possédons
dans les parages. Il fallait trouver huit classes, mais comme
nous disposions de sept locaux, des modifications ont été
réalisées.»
C’est
ainsi que l’ancien local construit par l’abbé Guy Muylle, pour
abriter le club de foot, a été transformé en cinq classes. Un peu
plus loin, le chalet construit en 2011 lors d’une formation
écoconstruction accueille désormais une classe. Quant
à la septième classe, il faut marcher jusqu’au stade de foot
Camerlynck adjacent pour la trouver. Les cinquièmes primaires de
l’institutrice Pascale Castrique ont en effet élu domicile dans la
buvette de la Jespo.
Côté
timing, il était prévu que le déménagement ne se fasse que pour
une année scolaire.«Toutefois, les travaux
ont déjà pris un mois de retard. La date de janvier 2015 me semble
plus raisonnable.»
Rares
sont les écoles qui disposent d’un tel écrin de verdure, entre
pelouse, zone arborée, stade de foot et champs. Résultat :
l’école est victime de son succès : «L’implantation
compte 239 élèves. Notre souhait n’est pas de faire du chiffre,
loin de là. Je n’ai d’ailleurs fait aucune publicité! C’est
une école familiale, qui souhaite le rester, avec l’idéal que les
enfants s’y épanouissent au maximum.»
Après
les nouvelles installations de l’école du Godshuis, l’ASBL
Saint-Henri poursuit ses investissements : «Les
responsables de l’ASBL prennent vraiment l’enseignement
fondamental au sérieux et n’hésitent pas à prendre des risques
au niveau financier, se réjouit Serge Raveschot.On
dit souvent, “ petits enfants, petits moyens ”. À Saint-Henri,
c’est vraiment “ petits enfants, grands moyens ”».
Info M.F.Ph
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