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28.2.13

les maisons de repos sont dans 60 % des cas supérieur aux revenus mensuels du résident


Une admission directe est généralement impossible lorsque l’on cherche une place dans une maison de repos. Si 38 % des répondants déclarent qu’ils n’ont pas dû attendre, plus d’un senior sur dix n’a toutefois pu entrer en maison de repos qu’après un an minimum. Le délai d’attente moyen s’élève à sept mois, avec des différences observées entre les régions : 7,5 mois en Flandre, 6,5 mois à Bruxelles et 4,5 mois en Wallonie. Nombreux sont ceux qui entreprennent des démarches spécifiques afin de réduire ce temps d’attente. Le plus souvent, ils contactent la « bonne » personne (63 %), ce qui garantit, selon les répondants, les meilleures chances de succès. Une autre démarche permettant d’accélérer l’admission en maison de repos consiste à déclarer un état de santé du candidat-résident plus grave qu’il ne l’est en réalité (8 %). Selon les répondants, le principal critère d’admission appliqué par les homes est l’état de santé de la personne âgée, suivi de l’ordre des demandes. Quatre répondants sur dix déplorent en outre le manque, voire l’absence, de transparence dans les critères d’admission. Le membre de la famille admis en maison de repos était en moyenne âgé de 83 ans. Il est remarquable de constater qu’une personne sur 3 a été admise contre sa volonté. Un autre tiers était elle-même demandeur. Le reste était indifférent ou n’avait plus conscience de ce qui se passait.

Le coût moyen du séjour, repas compris, s’élève à 1.361 euros par mois. Ce forfait comprend le plus souvent l’électricité et, parfois, d’autres services ou fournitures : protections contre l’incontinence, séances de kiné, TV, boissons, nettoyage/repassage des vêtements, etc. Les prestations non comprises dans le prix sont généralement comptabilisées en détail dans la facture mensuelle. Elles représentent en moyenne 138 euros par mois. En outre, si le résident doit s’absenter pour une courte période, un tiers des répondants disent qu’il faut malgré tout payer le prix plein.Dans 60 % des cas, le coût de la maison de repos est supérieur aux revenus mensuels du résident ; dans 22 % des cas, la différence dépasse même 500 euros par mois. Cette différence est le plus souvent comblée en puisant dans les économies du résident ou grâce à l’aide de sa famille. Près de 20 % des résidents reçoivent par ailleurs une aide financière du CPAS.
Un peu plus de la moitié des répondants indiquent avoir déjà été confrontés à un ou plusieurs problèmes graves. Généralement (40 %), il s’agit d’aspects touchant à l’assistance courante (par ex. la toilette ou l’aide pour sortir du lit). D’autres problèmes récurrents ont trait à la mauvaise communication des informations médicales à la famille (35 %) et à l’administration (erronée) de médicaments (30 %). Selon les répondants, les maisons de repos ne semblent pas non plus échapper au vol. Ces établissements rejetant toute responsabilité en la matière, il est conseillé de mettre en dépôt les grosses sommes d’argent, les bijoux ou les objets de valeur. Le comportement verbal (21 %) et physique (8,5 %) brusque de la part du personnel à l’égard des résidents est aussi pointé du doigt. La grande majorité des répondants confrontés à un problème en ont fait part au personnel soignant ou à la direction de la maison de repos. Discuter des problèmes constitue assurément une étape cruciale, mais elle ne garantit apparemment en rien une amélioration de la situation. D’ailleurs, 30 % de ceux qui disent avoir rencontré un problème estiment que celui-ci n’a pas été résolu, et 30 % déclarent qu’il n’a été résolu que partiellement.
Tous types d’établissements confondus, certains aspects suscitent ainsi 20 % de mécontents ou très mécontents : l’assistance quotidienne/les divertissements, les soins de santé, la restauration et le coût. Au total, 16 % des répondants sont mécontents ou très mécontents de la maison de repos de leur proche. Il y a moins de mécontents à l’égard des résidences-services (8 %) qu’à l’égard des maisons de repos du CPAS (14 %) ou privées (19 %).






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