Depuis cinq ans, Guillaume Vanhove parcourt une entité qu’il connaît comme sa poche. Il ouvre sa propre agence alors que le marché est florissant.
Guillaume Vanhove (29 ans) vient d’ouvrir son agence immobilière dans la rue Faubourg. « J’aime le commercial et j’ai très vite été attiré par l’immobilier parce qu’une maison, c’est un projet, parfois l’achat d’une vie, et que, forcément, l’impact est fort. Après un baccalauréat en immobilier à Condorcet, à Tournai, j’ai travaillé cinq ans comme indépendant pour une agence immobilière de Comines. Je reste en très bons termes avec le gérant, car je ne lui ai jamais caché mes intentions. Avec ma compagne, nous venons d’acheter une maison ; j’avais trouvé le local pour mon agence et l’heure était venue que je me lance ! »
Voilà une agence de plus sur l’entité ! « Dans un gâteau, il y a à manger pour tout le monde. Les quatre agences principales sont installées depuis plus de dix ans et un vent de fraîcheur fait du bien. Je me distingue en proposant trois taux de commission différents. Un exemple : quel intérêt de faire une présentation avec des images 3D pour un bien à rénover ? Dès lors, il est normal que les clients ne paient pas la prestation. »
Il ne craint pas trop les ventes via biddit.be ou les réseaux sociaux : « Tout est devenu tellement complexe au niveau juridique et administratif que les clients ont bien compris qu’ils avaient besoin de professionnels. Pour rédiger le compromis, pour s’assurer de la solvabilité de l’acheteur, pour estimer au juste prix, pour être en ordre avec les attestations PEB, électricité et mazout, etc. Pour ce qui est de biddit.be, au départ, le système est prévu pour la vente publique judiciaire, avec des enchères. Dans la région tournaisienne, les ventes s’opèrent parfois suivant le principe « faire offre à partir de » et les acheteurs y sont donc habitués. A Comines, ce n’est pas le cas puisqu’on définit un prix de vente, susceptible d’être négocié. En plus, le système est traitre : via la surenchère, le bien peut être vendu au-dessus de sa valeur. Ce qui n’est jamais une bonne chose pour le marché immobilier. »
Plus d’acheteurs que de vendeurs
Depuis la sortie du premier confinement, le marché est à la hausse : « Une maison en ordre part directement quand elle est estimée correctement. Nous avons ici un marché très spécifique porté par les clients français qui viennent surtout y chercher une qualité de vie. Bien sûr, les prix restent supérieurs en France. Je dirais que pour le prix d’un 70/80 m² en France, vous aurez un 95/100 m² en Belgique. Pour l’heure, il y a de nombreux acheteurs potentiels, tant français que belges, pour habiter ou pour investir. Comme les maisons sont vendues très rapidement, après avoir raté l’une ou l’autre maison, les amateurs ne discutent plus et achètent au prix demandé. Ce qui draine le marché à la hausse ! Suivant certaines indications économiques, le marché devrait se maintenir à la hausse toute l’année 2021 avant de baisser en 2022. »
GuiHome Immobilier : 0474 75 21 01.
M-F Ph
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire